Pas d'avertissement mais une forte baisse pour le titre Ferrari à Wall Street. Le constructeur de voitures de luxe a vu ses résultats progresser au deuxième trimestre, la demande pour ses modèles SF90 XX et 12Cilindri et ses supercars personnalisés ayant permis de compenser les dépenses supplémentaires liées aux droits de douane. Mais le marché attendait légèrement mieux... Le bénéfice d'exploitation a progressé de 8,1% sur un an à 552 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires en hausse de 4% à 1,79 milliard d'euros (vs 1,82 Md$ attendus). La marge opérationnelle ressort ainsi à 30,9%, contre 30,2% de consensus. Le bpa dilué s'établit à 2,38$ contre 2,40$ attendus par les analystes.
Ferrari s'est déclaré plus confiant quant à ses prévisions pour l'ensemble de l'année après l'annonce de l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne. Les perspectives sont soutenues par un mix produit et géographique favorable, une croissance des revenus liés à la personnalisation et des revenus de course plus importants grâce à des classements plus élevés en Formule 1.
Le constructeur anticipe sur 2025 un chiffre d'affaires supérieur à 7 milliards d'euros, une marge opérationnelle ajustée de plus de 29%, contre 28,3% en 2024, et des FCF industriels de plus de 1,2 MdE.