Le maintien des objectifs annuels ne suffit pas. FDJ United trébuche de 8,2% à 27,4 euros, au plus bas depuis avril. Les résultats de la division 'Paris et Jeux en ligne' ont déçu les investisseurs en raison de la hausse des impôts et des contraintes réglementaires au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
L'ancienne Française des jeux a enregistré un chiffre d'affaires de 1,87 milliard d'euros sur les six premiers mois de l'année, en forte hausse de 30,7% en données publiées grâce à l'intégration de Kindred à partir du 11 octobre dernier, mais en repli de 2% à données retraitées. L'Ebitda courant a atteint 441 ME avec une marge de 23,6%, représentant une hausse de 19,1% en données publiées et une baisse de 9,5% en données retraitées.
Le management vise toujours un chiffre d'affaires stable par rapport à 2024 pro forma, avec un taux de marge d'EBITDA courant supérieur à 24%.
CIC ('achat') affirme que la baisse des résultats de la division Paris et Jeux en ligne est due à l'impact des changements réglementaires et fiscaux au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Ces chiffres reflètent les mauvaises nouvelles qui s'accumulent pour la division depuis la publication des résultats annuels mi-mars...
La faible performance du premier semestre est probablement intégrée dans les cours (-20% par rapport au pic de cette année, -10% le mois dernier), tandis que la confiance de la direction dans la performance du second semestre et les prévisions à moyen terme récemment dévoilées sont, dans une certaine mesure, rassurantes, estime pour sa part Oddo BHF. Ceci étant dit, ce plan à moyen terme comporte, selon le broker, un certain risque d'exécution et il est peut-être un peu tôt pour s'y engager. Il continue de considérer FDJ comme une option résiliente, à effet de levier limité et à dividende stable, offrant des options intéressantes (intégration de Kindred, croissance organique, diversification en ligne accrue). Cependant, la visibilité manque actuellement pour soutenir une opinion plus positive, d'où sa recommandation 'neutre'.