Le secteur européen de la défense progresse ce lundi, soutenu par les déclarations d'Ursula von der Leyen au 'Financial Times'. Les capitales européennes travaillent sur des " plans assez précis " de déploiements militaires potentiels en Ukraine dans le cadre des garanties de sécurité post-conflit, a indiqué la présidente de la Commission européenne.
Une " feuille de route claire " existe pour les déploiements possibles dans le cadre des garanties de sécurité post-conflit qui bénéficieront du soutien total des capacités américaines, selon la dirigeante. "Le président Trump nous a assurés qu'il y aurait une présence américaine dans le cadre du filet de sécurité... cela était très clair et affirmé à plusieurs reprises". Le déploiement devrait inclure potentiellement des dizaines de milliers de soldats sous commandement européen, soutenus par l'aide des États-Unis, notamment via des systèmes de contrôle et de commandement, ainsi que des moyens de renseignement et de surveillance, selon le quotidien financier, ajoutant que cet accord a été conclu lors d'une réunion entre Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy et de hauts dirigeants européens le mois dernier.
Par ailleurs, la Norvège a choisi le Royaume-Uni comme fournisseur de frégates pour sa marine, dans le cadre de ce qui constitue le plus gros investissement jamais réalisé dans la défense du pays nordique. Le ministère britannique de la Défense a déclaré que le contrat s'élevait à 10 milliards de livres sterling (13,5 milliards de dollars), tandis que le gouvernement norvégien n'a pas précisé son montant.
BAE Systems grimpe de 2,7% à Londres et Rheinmetall prend 2,3% à Francfort. A Paris, la hausse est moindre pour Dassault Aviation et Safran.