Dans le sillage du marché boursier qui se reprend ce mercredi, Credit Agricole remonte de 2,3% à 13,15 euros à Paris après sa récente correction. Parmi les derniers avis de brokers dans le sillage de l'annonce des comptes semestriels du groupe, Morgan Stanley reste à 'pondération de marché' avec un objectif relevé de 16 à 16,60 euros. Malgré un bon résultat net au T2, Oddo BHF a maintenu de son côté sa recommandation 'neutre' sur l'établissement (vs secteur) avec un objectif de cours de 16 euros. "Le titre présente actuellement un potentiel d'appréciation proche de la moyenne du secteur et d'autres valeurs au sein du compartiment offrent un potentiel d'appréciation supérieur (dont par exemple BNP Paribas en France)", estime le courtier. De son côté, Goldman Sachs est resté à 'vendre', tout en ajustant sa cible de 14,3 à 15,3 euros, après l'annonce de résultats trimestriels supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, l'activité de banque de financement et d'investissement (BFI) ayant même enregistré une performance record.
Rappelons que le résultat net part de groupe a atteint 1,828 MdE (-10%) pour des revenus de 6,8 milliards d'euros (+1,8%) alors que le coût du risque, qui mesure l'exposition potentielle au non remboursement des crédits, a fait légèrement mieux qu'attendu à 424 millions d'euros. Le management a confirmé son objectif d'un résultat net part de groupe de plus de 6 MdsE en 2024.
Parmi les derniers avis de brokers, Barclays reste à 'pondération de marché' avec un objectif réhaussé de 16,40 à 16,90 euros, tandis que Goldman Sachs relève sa cible de 14,30 à 15,30 euros. RBC Capital est lui à 'performance sectorielle' en relevant le curseur de 15,50 à 16 euros. BNP Paribas Exane est toujours à 'surperformance' sur le Crédit Agricole en visant un cours de 17,50 euros et Citi ('neutre') explique pours sa part que la bonne performance du groupe est due à de meilleurs revenus, avec des coûts 2% supérieurs au consensus et un résultat net soutenu par un coût du risque inférieur. Jefferies ('achat') a mis de son côté en avant l'activité banque de détail du groupe qui a dépassé les attentes de 4% grâce à des revenus plus élevés, avec une marge nette d'intérêt en hausse de 10% par rapport au 1er trimestre et affirme qu'elle est la seule banque de détail de ce type à ne pas avoir déçu sur la période. Toutes les divisions clés ont surperformé, l'assurance et la banque d'investissement étant particulièrement impressionnantes, souligne enfin KBW...