En clôture de marché, Wall Street termine la séance au vert, ce jeudi. Les chiffres de l'emploi américain sont mitigés, mais les investisseurs y puisent l'espoir d'un assouplissement monétaire. Le marché obligataire se détend.
Bien ferme, le S&P 500 bondit ainsi de +0,83% à 6.502 pts. Le Dow Jones accroche également un gain de +0,77% à 45.621 pts. Le Nasdaq s'envole encore de +0,98% à 21.707 pts.
Selon le dernier rapport d'ADP, les créations de postes dans le privé aux Etats-Unis pour le mois d'août 2025 se sont affichées au nombre de 54.000, contre 85.000 de consensus FactSet et 106.000 pour la lecture révisée du mois antérieur. Les secteurs des loisirs, de l'hôtellerie et de la construction ont enregistré de bons résultats malgré un ralentissement généralisé des embauches d'un mois à l'autre. "L'année a débuté avec une forte croissance de l'emploi, mais cette dynamique a été freinée par l'incertitude. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce ralentissement des embauches, notamment la pénurie de main-d'oeuvre, la nervosité des consommateurs et les perturbations liées à l'IA", ajoute Nela Richardson, cheffe économiste d'ADP. En août, les grandes entreprises de plus de 500 personnes ont généré 18.000 emplois, contre 7.000 pour les compagnies de 250 à 499 personnes, 18.000 pour les sociétés de 50 à 249 personnes et 12.000 pour les PME de 1 à 49 personnes.
Les inscriptions au chômage ont augmenté plus fortement que prévu la semaine passée. Le Département américain au Travail a annoncé pour la semaine close au 30 août des inscriptions au chômage au nombre de 237.000, en hausse de 8.000 par rapport au niveau de la semaine antérieure. Le consensus était positionné à 230.000.
Les annonces de licenciements aux USA pour le mois d'août ont concerné 85.979 postes, selon la dernière étude Challenger sur le sujet, alors qu'elles se situaient à 62.075 un mois auparavant. Les annonces de destructions d'emplois en août sont ainsi au plus haut niveau depuis 2020 pour ce mois.
La balance américaine du commerce international des biens et services du mois de juillet est déficitaire de -78,3 Mds$ (-77,8 Mds$ de consensus FactSet). Le déficit des biens a augmenté de 18,2 Mds$ en juillet pour atteindre 103,9 Mds$. L'excédent des services a diminué de 1,1 Md$ pour atteindre 25,6 Mds$.
La productivité non-agricole américaine du 2e trimestre a progressé sur un rythme de 3,3% en lecture finale, contre 2,4% de consensus FactSet, tandis que les coûts unitaires du travail ont augmenté moins que prévu, en hausse au rythme de 1% contre 1,5% de consensus.
L'indice PMI composite final américain du mois d'août 2025 est à 54,6, moins élevé que précédemment. L'indice PMI des services s'est tassé à 54,5 (55,4 de consensus Bloomberg et autant pour la lecture flash)... L'ISM des services américains du mois d'août a dépassé les attentes à 52, contre 51 de consensus, avec un solide indice des commandes nouvelles logé à 56.
Donald Trump a demandé à la Cour suprême de maintenir ses droits de douane mondiaux, indiquent Bloomberg et CNBC. Selon des documents consultés par Bloomberg, l'appel prévoit un calendrier accéléré pour l'examen de l'affaire, avec des plaidoiries début novembre. Il fait suite à une décision d'une cour d'appel fédérale selon laquelle Trump ne peut imposer de taxes à l'importation à grande échelle en invoquant une loi de 1977 conçue pour faire face aux urgences nationales. Bloomberg souligne des enjeux financiers inédits, alors qu'une défaite de Trump réduirait au moins de moitié le taux de droits de douane effectif moyen actuel de 16,3% aux Etats-Unis et pourrait contraindre les USA à rembourser des dizaines de Mds$ ! Elle pourrait également remettre en cause les accords commerciaux préliminaires conclus par Trump avec certains pays.
Pour l'heure, les taxes restent en vigueur, la cour d'appel ayant suspendu sa décision afin de laisser à Trump le temps de demander un réexamen par la Cour suprême. La décision aurait cependant mis en péril les négociations étrangères en cours et menacerait les accords-cadres, selon le Solliciteur général des États-Unis, D. John Sauer.
Le Département US de Justice a indiqué aux juges que les opposants aux droits de douane avaient accepté que la Cour suprême examine l'affaire selon le calendrier accéléré. Bloomberg indique qu'une plaidoirie début novembre permettrait à la Cour de statuer d'ici la fin de l'année. "Il est fort probable que la Cour suprême se saisisse de l'affaire, mais les juges doivent encore donner leur accord", précise Bloomberg, ajoutant que l'administration Trump lui a demandé de prendre cette mesure avant le 10 septembre. CNBC a aussi rapporté que l'administration avait demandé à la Cour suprême d'intervenir...
Les taxes contestées incluent les droits de douane du 2 avril, instaurés par Trump le 'Jour de la Libération', qui imposent des prélèvements de 10 à 50% sur la plupart des importations américaines. Hier, Trump a par ailleurs déclaré que les États-Unis pourraient être contraints de démanteler les accords commerciaux existants, notamment avec l'Union européenne, le Japon et la Corée du Sud, si la Cour suprême ne confirmait pas les droits de douane. "Si nous ne gagnons pas ce procès, notre pays va terriblement souffrir", a affirmé le président américain devant les journalistes avant sa rencontre avec le président polonais Karol Nawrocki. "Ces accords sont tous bouclés. Je suppose que nous devrions les démanteler", s'est ému Trump.
Le bras de fer de Trump avec la Fed se poursuit et la question de l'indépendance de la banque fédérale américaine est toujours au coeur de l'actualité . Les avocats de la gouverneure de la Réserve fédérale Lisa Cook ont fustigé la décision du président Trump de la destituer, la qualifiant de simple "copier-coller" d'allégations liées à une fraude hypothécaire. Les avocats de Cook ont insisté sur l'absence de motifs valables pour la licencier. Ils ont affirmé que les publications sur les réseaux sociaux de Bill Pulte, directeur de l'Agence fédérale de financement du logement, et une saisine du ministère de la Justice pour des faits criminels, ne lui avaient pas donné la possibilité de réagir avant son licenciement...
Lors de l'audition de confirmation de Stephen Miran au poste de gouverneur ce jeudi, en remplacement d'Adriana Kugler, la commission bancaire du Sénat devrait aborder cette épineuse question de l'indépendance de la banque centrale. La nomination de Miran à la place de Kugler a été l'occasion pour Trump de refaçonner en partie la Fed. Mais avec le limogeage controversé de Cook, l'audition risque donc de prendre une tournure houleuse...
Le gouverneur de la Fed Christopher Waller, l'un des successeurs potentiels de Jerome Powell à la tête de l'institution monétaire américaine, a confirmé hier à CNBC qu'il anticipait une baisse de taux lors de la prochaine réunion FOMC des 16 et 17 septembre.
Waller, partisan d'une certaine souplesse monétaire, juge que les droits de douane ne devraient pas causer d'inflation durable. "Nous savons que nous aurons une poussée d'inflation, mais elle ne sera pas permanente", a affirmé le responsable, qui voit un ralentissement potentiel de croissance mais pas de récession.
Alberto Musalem, le président de la Fed de St. Louis, n'exclut pas le risque que les tarifs douaniers causent une hausse persistante de l'inflation. Son hypothèse est que les droits de douane de Trump influenceront l'économie sur deux ou trois trimestres. Musalem a déclaré que la politique monétaire de la banque centrale américaine était bien orientée au vu des données économiques actuelles. "Les taux directeurs, modérément restrictifs, sont cohérents avec le plein emploi actuel et l'inflation sous-jacente, qui dépasse de près d'un point de pourcentage l'objectif de 2% de la Fed", a déclaré Musalem...
Le rendez-vous économique majeur de la semaine sera pour demain avec le rapport gouvernemental mensuel sur la situation de l'emploi pour le mois d'août, qui sera annoncé à 14h30. Selon le consensus FactSet actuel, les économistes de la place tablent sur 80.000 créations de postes non-agricoles et 4,2% de taux de chômage, avec 90.000 créations dans le privé. Le salaire horaire moyen est attendu en hausse de 0,3% d'un mois sur l'autre et 3,7% sur un an... Ces chiffres de l'emploi seront d'autant plus suivis que le précédent rapport a donné lieu à polémique, puisqu'il a conduit Donald Trump à limoger la cheffe des statistiques de l'emploi du BLS. Le président américain a estimé qu'elle avait sciemment truqué les chiffres...
L'or noir se tasse encore... Hier, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, l'Opep+, ont indiqué qu'ils vont se réunir dimanche. Ces pays pourraient décider d'augmenter la production de brut. Le marché redoute donc une offre excédentaire dans un contexte économique mondial déjà au ralenti. Le baril de brut WTI concède encore -0,77% à 63,3$ (-2,83%, hier). Le Brent de mer du Nord redonne -0,79% à 66,86$ (-2,42%, hier).
Le dollar s'échant s'échange 0,8584 euro.
L'once d'or se tasse légèrement après ses records des derniers jours. Le métal jaune revient à 3.547$. Hier, l'or avait touché un nouveau record historique à 3.578,5$. Selon Goldman Sachs, le prix de l'or au comptant pourrait dépasser largement le seuil de référence de 4.000$ l'once d'ici le milieu de l'année 2026, si les investisseurs privés diversifient davantage leurs portefeuilles en investissant sur le métal jaune. Goldman Sachs prévoit d'ailleurs que le prix de l'or atteindra 3.700$ d'ici la fin de 2025. Pour GS, le prix de l'or pourrait même approcher les 5.000$ l'once, si 1% de l'argent privé investi sur le marché du Trésor américain était réaffecté à l'or.
Le Bitcoin recule de -0,28% à 111.715$.
Les valeurs
* American Eagle Outfitters (+37,96% à 18,79$). Les dernières campagnes publicitaires mettant en scène Sydney Sweeney et Travis Kelce ont soutenu la demande en jeans et vêtements de la marque. Le bénéfice d'exploitation du 2etrimestre s'élève à 103 M$, en hausse de 2% pour un chiffre d'affaires de 1,28 Md$, dépassant les attentes malgré une décroissance de 1% à comparable. Le bénéfice dilué par action a augmenté de 15% à 45 cents. Les rachats d'actions depuis le début de l'année totalisent 231 M$, réduisant le nombre d'actions de 20 millions, soit environ 10% du nombre d'actions diluées en circulation. Le groupe envisage désormais un bénéfice d'exploitation pour l'ensemble de l'année allant de 255 à 265 M$ sur une base ajustée, dont 125 à 130 millions au quatrième trimestre. Les ventes à comparable sont attendues en hausse "à un chiffre bas" sur le dernier trimestre de l'exercice.
* Ciena (+23,31% à 116,92$). L'équipementier américain de réseaux a publié pour son 3etrimestre fiscal un bénéfice net de plus de 50 M$ et un bénéfice ajusté par action de 67 cents, à comparer à un consensus de 52 cents. Les revenus ont été de 1,22 Md$ (+29,4%), également meilleurs que prévu. Ils se situaient à 942 M$ sur la période correspondante de l'an dernier. La marge opérationnelle a plus que doublé à 6,1% (2,9% au 3e trimestre 2024). Sur une base ajustée, cette marge atteint 10,7% contre 8% un an avant. L'Ebitda ajusté grimpe enfin de plus de 60% à 158 millions. Sur le trimestre entamé, quatrième trimestre de l'exercice fiscal, le groupe envisage des revenus allant de 1,24 à 1,32 Md$, une marge brute ajustée allant de 42 à 43% et des dépenses opérationnelles ajustées de 390 à 400 M$.
* T. Rowe Price (+5,84% à 111,52$). Le groupe américain de gestion d'actifs bondit, alors que Goldman Sachs va investir jusqu'à 1 Md$ sur le dossier et travailler avec le groupe pour commercialiser des produits de marché privé auprès des investisseurs particuliers. Les deux entreprises collaboreront sur une gamme d'investissements destinés aux épargnants-retraite et aux investisseurs fortunés. Goldman Sachs procédera à une série d'achats sur le marché pour acquérir jusqu'à 3,5% des actions de T. Rowe, ce qui pourrait faire de la banque l'un de ses cinq principaux actionnaires. Il s'agirait du seul investissement de Goldman Sachs dans une société de gestion d'actifs externe.
* Hewlett Packard Enterprise (+1,49% à 23,16$), Le concepteur américain de serveurs d'IA a annoncé pour son 3etrimestre fiscal des résultats plutôt solides, marqués par des revenus de 9,14 Mds$ en croissance de plus de 18% en glissement annuel, un bénéfice net de 305 M$ et un bénéfice ajusté par action de 44 cents, légèrement plus élevé que prévu. Le groupe texan affiche des prévisions prudentes, tablant pour le quatrième trimestre fiscal sur des revenus allant de 9,7 à 10,1 Mds$. Le bénéfice ajusté par action annuel est anticipé entre 1,88 et 1,92$. Le bpa ajusté T4 est anticipé entre 56 et 60 cents, légèrement inférieur aux attentes en milieu de fourchette. "HPE a enregistré un chiffre d'affaires record et une rentabilité améliorée ce trimestre, marquant une étape importante avec la finalisation de l'acquisition de Juniper Networks", a déclaré Antonio Neri, CEO du groupe.
* Caterpillar (+1,26% à 420,31$). L'administration Trump se dit préoccupée par le désinvestissement annoncé du fonds norvégien de 2.000 Mds$ du groupe américain d'équipements de construction. Le fonds géré par la banque centrale norvégienne a annoncé en effet la semaine dernière avoir désinvesti de Caterpillar pour des raisons éthiques, suite à l'utilisation des produits de l'entreprise par les autorités israéliennes à Gaza et en Cisjordanie. L'organisme de surveillance éthique du fonds a jugé que les produits Caterpillar étaient utilisés par les autorités israéliennes "pour commettre des violations massives et systématiques du droit international humanitaire", indique l'agence Reuters. Le fonds a déclaré que Caterpillar n'avait mis en oeuvre aucune mesure pour empêcher une telle utilisation.
* Nvidia (+0,61% à 171,66$). La principale capitalisation boursière mondiale reste sous les projecteurs, après plusieurs séances difficiles à Wall Street du fait notamment des craintes concurrentielles, alors qu'Alibaba travaillerait sur ses propres puces d'IA. Selon Reuters, Alibaba, ByteDance et d'autres entreprises technologiques chinoises resteraient intéressées par les puces d'intelligence artificielle de Nvidia, malgré les efforts des régulateurs de Pékin pour les décourager de tels achats. Reuters cite à ce sujet 4 personnes au fait des discussions d'approvisionnement. Les géants technologiques chinois souhaiteraient être rassurés sur le traitement de leurs commandes du modèle H20 de Nvidia, que l'entreprise américaine est de nouveau autorisée à vendre en Chine.
Les leaders chinois de la 'tech' suivent par ailleurs de près les projets de Nvidia concernant une puce plus puissante, provisoirement baptisée B30A et basée sur son architecture Blackwell, d'après deux sources de Reuters. Si la vente de la B30A était approuvée par Washington, elle devrait coûter environ le double de la puce H20 actuellement vendue entre 10.000 et 12.000$. Les entreprises technologiques chinoises percevraient le prix potentiel de la B30A comme une bonne affaire, la puce promettant d'être jusqu'à six fois plus puissante que la H20. Ces deux puces sont développées spécifiquement pour se conformer aux restrictions d'exportation américaines.
La branche capital-risque de Nvidia investit par ailleurs pour la première fois dans Quantinuum, valorisant l'entreprise d'informatique quantique contrôlée par Honeywell (+0,54%) 10 Mds$, croient savoir des sources de Bloomberg proches de la question. Le groupe de Jensen Huang rejoint donc la liste des investisseurs de Quantinuum via un tour de table de 600 M$, ont indiqué les sources. Nvidia fournit désormais des logiciels permettant à ses puces de fonctionner avec des dispositifs quantiques. L'intégralité de la pile d'algorithmes quantiques de Nvidia serait disponible et accélérée sur sa puce Grace Blackwell 200. Le groupe du Colorado Quantinuum est déjà partenaire de Nvidia sur le 'Nvidia Accelerated Quantum Research Center' de Boston. Honeywell, qui détient environ 54% de Quantinuum, participe également au round de financement. Le montant exact de l'investissement de Nvidia n'est pas connu.
* Apple (+0,55% à 239,78$). Selon Bloomberg, la marque à la pomme prévoit un outil de recherche web basé sur l'IA pour Siri, destiné à concurrencer OpenAI et Perplexity,. Le groupe californien entendrait lancer son propre outil de recherche web basé sur l'intelligence artificielle l'année prochaine. Apple travaillerait sur un nouveau système baptisé en interne 'World Knowledge Answers', qui serait intégré à l'assistant vocal Siri, selon des sources proches du dossier citées par Bloomberg. Le groupe de Cupertino aurait aussi évoqué l'intégration éventuelle de cette technologie à son navigateur web Safari et à Spotlight, qui permet de rechercher depuis l'écran d'accueil de l'iPhone.
Apple prévoit de lancer ce service, décrit par certains dirigeants comme un 'moteur de réponses', au printemps, dans le cadre d'une refonte longtemps retardée de Siri, ont ajouté les sources de Bloomberg. L'idée serait de faire de Siri et des systèmes d'exploitation d'Apple un lieu où les utilisateurs peuvent rechercher des informations sur Internet. L'approche s'appuierait sur de grands modèles de langage, ou LLM, une technologie clé qui sous-tend l'IA générative. La technologie sous-jacente au nouveau Siri pourrait provenir en partie de Google, filiale d'Alphabet, partenaire de longue date d'Apple dans la recherche sur Internet. Les deux entreprises ont conclu un accord formel cette semaine pour qu'Apple évalue et teste un modèle d'IA développé par Google pour alimenter l'assistant vocal, ont indiqué encore les sources de Bloomberg.
Apple qui doit présenter mardi prochain son iPhone 17. Morgan Stanley s'attend à ce que le groupe à la pomme augmente légèrement les prix de l'iPhone 17 lors de cet événement du 9 septembre, ce qui représenterait la première hausse depuis 2017. L'iPhone 17 Air serait présenté avec un design plus fin, un modem C1 et un prix supérieur de 100$ à celui de l'iPhone 16 Plus, tandis que le Pro serait disponible à partir de 1.099$ pour 256 Go. Morgan estime que ces changements augmenteraient les prix de vente moyens de 5% pour l'exercice 2026, bien au-dessus du consensus (+1%), mais ne s'attend pas à ce que la demande soit affectée. L'événement permettra aussi à Apple de dévoiler de nouvelles Apple Watch et nouveaux AirPods, bien qu'aucune mise à jour majeure d'Apple Intelligence ne soit prévue.
* ExxonMobil (+0,44% à 112,4$). Le groupe chercherait à céder ses usines chimiques européennes, au Royaume-Uni et en Belgique alors que le secteur subit les conséquences des droits de douane américains et de la concurrence chinoise, a rapporté ce jeudi le bien renseigné Financial Times, citant des sources proches du dossier. Le producteur d'énergie américain aurait ainsi mené ces dernières semaines des discussions préliminaires avec des conseillers en vue d'éventuelles ventes, qui pourraient rapporter jusqu'à 1 Md$, a précisé le FT, citant deux sources. La compagnie détient une usine d'éthylène dans la ville écossaise de Fife, ainsi que plusieurs sites de production en Belgique. Exxon aurait aussi étudié de simples fermetures, d'après les sources du journal, qui indiquent qu'il n'y a pas de garantie qu'un deal se matérialise et que le groupe pourrait finalement choisir de conserver ces actifs.
* Salesforce (-4,81% à 244,16 euros). Le leader des solutions CRM basées sur l'IA corrige à Wall Street. Le groupe a publié des comptes du 2e trimestre supérieurs aux attentes, affichant un bénéfice ajusté par action de 2,91$ à comparer à un consensus d'environ 2,8$, pour des revenus de 10,24 Mds$ également au-dessus des prévisions et en croissance de 10% en données publiées (+9% à devises constantes). Sur le 3e trimestre, il envisage un bénéfice ajusté par action allant de 2,84 à 2,86$, en ligne avec les anticipations de brokers, pour des revenus un peu courts, attendus entre 10,24 et 10,29 Mds$ (+8 à +9%). Salesforce a aussi annoncé une augmentation de 20 Mds$ de son programme existant de rachat d'actions, ce qui porte l'autorisation à 50 Mds$.
"Nous avons réalisé un excellent trimestre pour clôturer le 1er semestre, avec de solides performances en termes de chiffre d'affaires, de marge, de flux de trésorerie et de cRPO. Nous sommes en bonne voie pour que l'exercice 2026 soit une année record avec près de 15 Mds$ de flux de trésorerie d'exploitation", a déclaré Marc Benioff, PDG de Salesforce. "Ces résultats reflètent la réussite de nos clients, comme Pfizer, Marriott et l'armée américaine, qui se transforment en entreprises agentiques, où humains et agents IA travaillent main dans la main pour repenser les flux de travail, accélérer la productivité et assurer la réussite de nos clients"... "Nos résultats du deuxième trimestre soulignent notre capacité à générer une croissance rentable tout en aidant nos clients et nous-mêmes à devenir des entreprises agentiques", a ajouté Robin Washington, directeur des opérations et des finances de Salesforce.