En clôture de marché, le CAC40 se reprend de +0,86% à 7.335 points. Après une matinée d'indécision, l'indice phare parisien a repris le chemin de la hausse, soutenu par Wall Street, et une "meilleure humeur" de Donald Trump.
La place parisienne a été aujourd'hui mise en difficulté par ses locomotives historiques du compartiment du luxe.
En effet, dans le sillage des premières publications trimestrielles si Publicis reste en forme, LVMH est en berne. Le titre a plombé le secteur du luxe, et surtout a perdu aujourd'hui son rang de première capitalisation boursière du CAC40. Hermès International lui a grillé la politesse pour 4,2 MdsE de capitalisation de plus (248,61 MdsE), LVMH étant revenu sur les 244,4 MdsE.
Dans ce contexte, les marchés ont puisé leur allant dans l'espoir de nouveaux ajustements de la part de Donald Trump sur les droits de douane, les dernières rumeurs évoquant un geste en faveur de l'automobile...
Du côté macroéconomique, de bonnes nouvelles sont à prendre en compte concernant la production industrielle en zone euro. Elle a davantage augmenté que prévu sur un mois, en février. Selon les données publiées par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, elle progresse de +1,1% alors que les économistes anticipaient une croissance de +0,3%. Sur un an, la production industrielle enregistré une hausse surprise de +1,2% à fin février, après une baisse de -0,5% en janvier. Les économistes tablaient plutôt sur un repli de -0,8% sur un an.
En janvier, la production industrielle des 20 pays partageant l'euro avait augmenté de +0,6% (révisé de +0,8%).
Les prix à la consommation en France ont progressé de +0,8% sur 1 an en mars, comme en février et conformément à la première estimation, selon les données définitives de l'Insee publiées mardi. Les économistes attendaient une hausse de l'indice IPC de +0,8% le mois dernier. Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de +0,2% en mars, conformément à la première estimation et après un chiffre stable en février. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, a progressé de +0,9% sur un an conformément aux attentes. Sur un mois, il augmente de 0,2% après +0,1% en février...
Outre-Rhin, le moral des investisseurs s'est dégradé plus fortement que prévu depuis le début du mois d'avril. Cependant, la perception des conditions économiques actuelles s'est améliorée, passant de -87,6 à -81,2 en avril (-86,8 de consensus).
Outre-Atlantique, le S&P 500 avance de +0,38% à 5.426 points à 17h45. Le Dow Jones prend +0,25% à 40.628 points. Le Nasdaq Composite positive de +0,39%, à 16.897 points.
Donald Trump joue à souffler le chaud et le froid. "Personne n'est tiré d'affaire", a-t-il déclaré dans un message publié sur son réseau social. Les produits exemptés "se déplacent simplement vers un autre panier tarifaire" et l'administration "examinera les semi-conducteurs et l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement électronique", a-t-il ajouté... Donald Trump a toutefois indiqué, hier, vouloir modifier les droits de douane de 25% imposés aux voitures étrangères et aux composants automobiles importés aux Etats-Unis. "Le ton est positif car le marché digère l'exemption temporaire des droits de douane sur l'automobile dont il est question et réagit encore à l'allègement dont a bénéficié le secteur de l'électronique, même s'il est temporaire", estime Georgios Leontaris, directeur des investissements pour la Suisse et la région EMEA chez HSBC Global Private Banking and Wealth.
Pétroles
En cette mi-avril, les pétroles ont semblé retrouver un peu d'équilibre, avant de revenir sous pression. A 17h45, le baril de Brent de mer du Nord recule de -0,82% à 64,29$. Pour sa part, le baril de référence américain recule de -1,04% à 60,96$.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réduit sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025, intégrant l'impact des données reçues pour le 1er trimestre et les droits de douane annoncés par les Etats-Unis. L'Opep a aussi revu à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2024 et 2025. Par conséquent,le rapport mensuel de l'Opep considère que la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,30 million de barils par jour (bpj) en 2025, soit une baisse de 150.000 bpj par rapport à la prévision du mois passé. En revanche, l'Opep évalue toujours la demande de pétrole dans le haut de la fourchette des prévisions de l'industrie. La consommation mondiale devrait continuer à augmenter dans les prochaines années.
Devises et or
Du côté des changes, l'euro souffle un peu face au billet vert. Il redonne -0,57% face au dollar, s'échangeant 1,1291$.
L'once d'or marque une seconde séance consécutive de pause. Le métal jaune fléchit de -0,52%, s'échangeant 3.220,65$ l'once (2.851 euros), mais reste sur des niveaux historiquement hauts.
A 17h45, le Bitcoin se reprend de +0,13%, à 84.827$.
Valeurs en hausse
* Waga Energy (+6,59% à 12,94 euros). Le producteur indépendant de biométhane a publié les résultats de son exercice clos le 31 décembre 2024. Le chiffre d'affaires consolidé s'établit à 55,7 ME, en hausse de +67% par rapport à 2023, grâce à la croissance des revenus générés par la production de biométhane (+81%) et aux ventes d'équipements (+35%). A présent 47% du chiffre d'affaires est réalisé à l'international. L'Ebitda 2024 ressort à -2,6 ME (-4,8 ME en 2023) et à -0,1 ME au 2e semestre (-2,5 ME au 1er semestre 2024) témoignant de la capacité du Groupe à atteindre l'Ebitda 'breakeven' courant 2025.
* Stellantis (+6,55% à 8,32 euros). Le constructeur automobile se reprend ainsi que les équipementiers du secteur : Forvia (+5,75% à 6,032 euros) et Valeo (+6,87% à 8,182 euros). Le secteur est dans l'attente d'un geste d'apaisement de la part de Donald Trump concernant les droits de douane ciblant les équipements automobiles. Le président américain a indiqué, hier, que les droits de douane sur les importations d'automobiles et pièces détachées pourraient être assouplis afin de laisser le temps au secteur de s'adapter à la nouvelle donne commerciale.
D'autre part, Stellantis, qui procède activement à la recherche d'un successeur à Carlos Tavares, aurait, selon Reuters, retenu une short-list de 5 candidats pour lui succéder. "Il y a 2 candidats internes (...) et le conseil d'administration a auditionné 2 candidatures externes, ça suit son cours", indique une source au fait du dossier. Aucune identité n'a pour l'instant filtré
Le rebond est aujourd'hui moins profitable à Renault (+1,85% à 44,56 euros), un dossier, il est vrai, moins attaqué lors de la récente chute des marchés.
* Publicis Groupe (+3,9% à 87,3 euros). Au 1er trimestre 2025, le revenu net du groupe s'établit à 3,535 MdsE, en hausse de +9,4% comparé à 3,23 MdsE au 1er trimestre 2024. Les variations de taux de change ont un impact positif de 65 ME. Les acquisitions (nettes de cessions) ont un impact positif de 78 ME. La croissance organique est de +4,9%. Le revenu net en Amérique du Nord est en hausse de +11,3% et de +4,8% en organique, excluant l'effet de change lié à l'évolution du dollar par rapport à l'euro, et la contribution des acquisitions réalisées au cours des 12 derniers mois.
La dette financière nette s'élève à 728 ME au 31 mars 2025, à comparer à une position de trésorerie nette de 775 ME à la fin de l'année 2024, reflétant la saisonnalité de l'activité. La dette nette moyenne du groupe sur les 12 derniers mois s'élève à 672 ME au 31 mars 2025, en hausse par rapport à 383 ME à fin mars 2024 compte-tenu des acquisitions réalisées depuis le 3e trimestre de 2024. La position de liquidité reste très solide à 4,2 MdsE.
Grâce au gain de plusieurs comptes significatifs au cours du 1er trimestre, le groupe prévoit de compenser l'impact de la détérioration de l'environnement et d'atteindre sa prévision de croissance organique comprise entre +4% et +5% pour l'année 2025. Au 2e trimestre 2025, le groupe table sur une croissance organique dans la fourchette annuelle de +4% et +5%. Cela signifie que la performance devrait être relativement équilibrée entre le premier et le second semestre de l'année. Le groupe réitère ses objectifs 2025 pour ses ratios financiers avec un taux de marge opérationnelle légèrement en hausse par rapport à son niveau de 18% en 2024, le plus élevé du secteur, et un free cash flow compris entre 1,9 et 2 MdsE avant variation du besoin en fonds de roulement.
* VusionGroup (+3,42% à 199,5 euros). Le groupe a indiqué avoir signé un nouveau partenariat avec Dr. Max, l'une des principales chaînes de pharmacies en Europe, pour déployer ses solutions de pointe dans l'ensemble de son parc. Dr. Max a choisi d'équiper ses pharmacies des solutions VusionGroup afin de les rendre plus connectées et plus efficaces, au profit à la fois des clients et des collaborateurs. Grâce à VusionCloud, les mises à jour de prix et de promotions seront gérées de manière centralisée et entièrement automatisées, réduisant ainsi la nécessité des tâches manuelles au niveau des pharmacies. Ce partenariat permettra aux équipes en pharmacie de se concentrer davantage sur les soins professionnels et les interactions significatives avec les clients. Parallèlement, VusionCloud offrira à Dr. Max de puissants outils pour gérer et surveiller sans effort ses appareils connectés en magasin, garantissant ainsi des opérations quotidiennes plus fluides et une efficacité globale accrue. Dr. Max bénéficiera également de l'intégration directe des étiquettes intelligentes de VusionGroup dans l'infrastructure sans fil Cisco-Meraki existante dans tous ses magasins. Aucun détail financier de ce partenariat n'a été révélé.
Le déploiement des solutions de VusionGroup chez Dr. Max a déjà commencé dans 220 de ses magasins, et devrait s'achever fin 2026.
* JCDecaux (+3,34% à 15,15 euros). Le spécialiste français de communication extérieure a remporté, après une mise en concurrence menée par la Ville de Rennes (227.000 habitants), le contrat rennais de mise à disposition, d'entretien et d'exploitation des mobiliers urbains pour l'information (MUPI) et services associés. Ce contrat court sur une durée de 9 ans. Il comprend le reconditionnement de 300 MUPI 2 m2, soit un total de 900 faces publicitaires, 50 relais d'informations service (RIS) et jusqu'à 36 MUPI 2 m2 supplémentaires sur la durée du contrat. Tous ces mobiliers bénéficieront d'une personnalisation sur-mesure aux couleurs de la collectivité. Le reconditionnement à neuf répondra à la double ambition de disposer de mobiliers performants à haute valeur technique et d'optimiser l'empreinte environnementale du projet en faisant de l'économie circulaire un véritable levier. Les mobiliers installés bénéficieront d'innovations et d'équipements de dernière génération, tels qu'un éclairage intelligent pilotable à distance et la technologie LED à faible consommation, permettant jusqu'à 50% d'économie d'énergie. JCDecaux renouvellera 80% de son parc de véhicules avec des véhicules électriques à faible émission, soit -20% d'émissions en gCO2/km d'ici 2030, contribuant à améliorer la qualité de l'air en ville. JCDecaux se chargera du nettoyage des mobiliers, avec l'eau de pluie collectée dans son agence locale pour moins solliciter le réseau public. Les mobiliers reconditionnés et déployés contribueront à l'amélioration de la qualité de vie en ville, à la diffusion des informations institutionnelles et métropolitaines et participeront à la valorisation des acteurs économiques du territoire rennais et national...
* Tikehau (+2,92% à 18,32 euros). Le titre se tient même si Citigroup a ramené son objectif de cours à 20,80 euros (25,50 euros).
* GTT (+2,54% à 137,5 euros). Par l'intermédiaire de son fonds d'investissement GTT Strategic Ventures, le groupe participe à une levée de fonds de 4,4 millions de francs suisses (environ 4,6 ME) réalisée par novoMOF, entreprise spécialisée dans les matériaux à haute performance pour le captage du CO2. Cet investissement a été réalisé aux côtés de Shift4Good, Regenerative ltd et d'autres investisseurs. Les nouveaux investisseurs rejoignent les actionnaires institutionnels et privés déjà présents au capital de novoMOF.
Issue de l'Institut Paul Scherrer (PSI), la société novoMOF a été fondée en 2017, et est basée à Zofingue (Suisse). Elle développe des Metal Organic Frameworks (MOFs), pour diverses applications, incluant le captage du CO2 à la source. Ses matériaux brevetés pour le captage du CO2 offrent des performances remarquables, possèdent un potentiel d'industrialisation élevé, et ont été conçus dans une optique de durabilité environnementale, avec la une capacité de capter le CO2 à un coût bien inférieur à 100 euros par tonne.
* Alstom (+2,79% à 19,87 euros). Le leader mondial de la mobilité intelligente et durable a remporté un contrat d'une valeur de 159 ME pour fournir un système de signalisation sans conducteur de grande capacité pour le futur métro de la ligne bleue de Taichung à Taïwan (MRT), un projet destiné à transformer les transports publics dans toute la ville et au-delà. Sur ce contrat, Alstom fait partie d'un consortium international stratégique choisi par le Bureau du système de transport rapide du gouvernement de la ville de Taichung pour fournir un système de métro complet pour ce qui deviendra la 2e ligne MRT à part entière de Taichung, en collaboration avec Singapore Technologies Engineering (STE), CTCI et Hyundai Rotem Company. En tant que partenaire du consortium de signalisation, Alstom fournira son Urbalis CBTC.
* TotalEnergies (+0,78% à 50,61 euros). Comme chaque trimestre, le groupe pétrolier a publié ses principaux indicateurs et éléments affectant les agrégats des trois mois précédents. L'indicateur de marge de raffinage européen (ERM) s'est établi à 29,4$ la tonne (25,9$ sur le trimestre antérieur et 71,7$ au 1er trimestre 2024). Le prix moyen du Brent s'établit à 75,7$ (74,7$ au trimestre précédent) avec un prix moyen de vente des liquides de 72,2$ (71,8$ au trimestre antérieur et 78,9$ sur la même période de l'exercice 2024). La production d'hydrocarbures du 1er trimestre 2025 est attendue au haut de la guidance trimestrielle (2,5 à 2,55 Mbep/j), soit une croissance de près de 4% par rapport à celle du 1er trimestre 2024. Les résultats de l'Exploration-Production devraient refléter cette croissance de la production et de l'environnement de prix légèrement plus favorable que celui du quatrième trimestre 2024. Les résultats de Integrated LNG devraient refléter les meilleures conditions d'environnement d'une année sur l'autre (prix moyen de vente GNL de 10 $/Mbtu contre 9,58 $/Mbtu) mais en retrait par rapport au 4e trimestre 2024 (10,37 $/Mbtu). Les résultats de Integrated Power sont attendus entre 450 M$ et 500 M$ comme aux 2e et 3e trimestres 2024, ne bénéficiant pas de farm-down au cours de ce trimestre.
Le cash-flow est attendu proche de 600 M$, en ligne avec la guidance annuelle. Le besoin en fonds de roulement est anticipé en augmentation de 4-5 G$, en ligne avec l'effet saisonnier constaté sur les 3 derniers exercices (quoique plus faible qu'en 2024).
Exane Bnp Paribas a relevé sa recommandation à "surperformance" contre "neutre" précédemment.
Valeurs en baisse
* LVMH (-7,82% à 488,65 euros). Suspendu à l'ouverture des marchés, le groupe de luxe enfonce les 500 euros après avoir présenté un chiffre d'affaires de 20,3 MdsE pour le 1er trimestre 2025, inférieur de 2% à celui de la même période en 2024 et en décroissance organique de -3%. Le groupe de luxe perd aujourd'hui son rang de première capitalisation boursière du CAC40 (243,24 MdsE) au profit d'Hermès International (246,18 MdsE).
La publication trimestrielle a déçu même si globalement, l'Europe est toujours en progression à devises et périmètre comparables. Les Etats-Unis connaissent une légère baisse malgré une bonne performance en Mode et Maroquinerie ainsi que Montres et Joaillerie. Le Japon est en recul par rapport au 1er trimestre 2024, qui avait bénéficié de la forte hausse des dépenses de la clientèle chinoise sur le territoire.
L'activité Vins et Spiritueux pèse sur la dynamique du groupe avec une baisse organique des ventes de -9% au 1er trimestre 2025 à 1,3 MdE. L'activité Champagne est en léger recul dans un contexte de normalisation continue de la demande mais le cognac est pénalisé par une demande plus faible en Chine et aux Etats-Unis. LVMH précise que le portefeuille de vins de rosés de Provence réalise quand même un bon début d'année. L'activité Mode et Maroquinerie est en repli organique de 5% à 10,1 MdsE mais LVMH souligne faire preuve d'une bonne résistance alors que le 1er trimestre 2024 bénéficiait de la forte croissance des achats au Japon. Les activités Montres et Joaillerie, Parfums et Cosmétiques ainsi que la Distribution sélective sont présentées comme stables sur ce 1er trimestre 2025.
Dans le contexte géopolitique et économique perturbé de ce début d'année, LVMH indique rester "à la fois vigilant et confiant". Le propriétaire des marques Moët & Chandon, Hennessy ou Louis Vuitton compte toujours sur la diversité de ses métiers et le bon équilibre géographique de ses ventes pour renforcer encore en 2025 son avance sur le marché mondial des produits de haute qualité.
Post-publication, les dégradations n'ont pas épargné la Maison du 22 de l'Avenue Montaigne. Morgan Stanley a abaissé sa recommandation à "pondération en ligne" contre "surpondération". Son objectif de cours est réduit à 590 euros (740 euros précédemment). Jefferies abaisse son objectif de cours à 510 euros (670 euros avant). Kepler Cheuvreux ramène son objectif de cours à 675 euros (750 euros précédemment). UBS valorise maintenant le titre 569 euros (650 euros précédemment).
* Christian Dior (-8,25% à 449,2 euros) : La holding de luxe, qui a également publié son chiffre d'affaires du 1er trimestre, est dans un mouvement analogue.
* Globalement au-delà de LVMH et Christian Dior, les valeurs du luxe, de la cosmétique, ainsi que les vins et spiritueux sont sous pression aujourd'hui à Paris et tirent le CAC40 vers le bas à l'exception d'Hermès International (+0,21% à 2.355 euros) ; Kering (-5,22% à 162,08 euros) ; L'Oréal (-2% à 343,8 euros) ; Pernod Ricard (-2,33% à 91,32 euros), mais aussi hors CAC40 Rémy Cointreau (-3,69% à 43,3 euros) et Interparfums (-4,86% à 34,455 euros). Pour ce dernier, Kepler Cheuvreux a abaissé sa recommandation à "Conserver" contre "Acheter", précédemment.
* Prodways (-3,46% à 0,614 euro). Le groupe a réalisé 14,5 ME de chiffre d'affaires au 1er trimestre 2025. Le niveau d'activité est relativement stable par rapport aux précédents trimestres et en baisse de 0,7 ME, soit -4,5%, sur une base comparable par rapport au 1er trimestre 2024. A périmètre courant, les revenus sont en baisse de 1,5 ME en raison des changements de périmètre intervenus au 1er trimestre 2024 (arrêt de l'activité de petites imprimantes et cession de la société Cristal).
Malgré sa baisse de revenus, Prodways Group poursuit ses objectifs d'amélioration de la profitabilité avec un niveau de marge supérieur en début d'année 2025 comparée à l'exercice 2024. L'évolution des tarifs douaniers ne devrait pas impacter directement Prodways, dont l'exposition aux clients américains est très faible. A ce stade, la baisse des revenus constatée en début d'année ne remet pas en cause les objectifs 2025 de Prodways Group fixés en début d'exercice, à savoir un chiffre d'affaires stable ou en légère augmentation et une amélioration du taux d'Ebitda courant. Les objectifs pourraient être revus en cours d'année selon l'évolution des perspectives d'activités des clients du groupe vis-à-vis du contexte économique.
* Robertet (-0,97% à 817 euros). Le titre se tasse ; Stifel a abaissé son objectif de cours à 1.000 euros (1.100 euros précédemment).
* Valneva (-0,13% à 3,188 euros). Peu d'emballement aujourd'hui sur le titre, qui a bondi hier de 15%, par anticipation d'annonce... L'entreprise de Saint-Herblain a pourtant indiqué avoir reçu de l'agence de santé brésilienne (ANVISA) l'autorisation de mise sur le marché à son vaccin unidose Ixchiq pour la prévention de la maladie causée par le virus du chikungunya chez les personnes âgées de 18 ans et plus. La décision de l'ANVISA marque la première autorisation mondiale d'un vaccin contre le chikungunya dans un pays où la maladie est endémique. Cette nouvelle autorisation permet notamment de lancer, à grande échelle, des essais cliniques du vaccin au Brésil, y compris les essais cliniques de phase 4 prévus dans le cadre des autorisations d'Ixchiq par l'agence de santé américaine Food and Drug Administration (FDA) et la Commission européenne visant à générer des données supplémentaires sur l'efficacité du vaccin. CEPI apporte un soutien financier à ces essais. L'approbation potentielle de ce vaccin est prévue pour le milieu de l'année 2025. L'Institut Butantan s'est engagé à fournir un vaccin produit localement à un prix abordable en Amérique latine et dans certains PRFI.