Baisse continue à Wall Street, Nvidia et le secteur tech dans le rouge

(AOF) - Les indices américains continuent de reculer, toujours dans ce contexte de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Nvidia affiche un des plus forts replis au sein du S&P 500. Le g...


(AOF) - Les indices américains continuent de reculer, toujours dans ce contexte de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Nvidia affiche un des plus forts replis au sein du S&P 500. Le géant de la tech a indiqué qu'il enregistrera une charge de 5,5 milliards de dollars au premier trimestre car les États-Unis exigent désormais une licence pour l'exportation des processeurs H20 vers la Chine et d'autres pays. Nvidia entraîne dans son sillage les autres valeurs du secteur. Vers 17h40, le Dow Jones perd 0,08% à 40334 points et le Nasdaq cède 1,36% à 16595 points.

Les deux sociétés occidentales phares du secteur des semi-conducteurs,

ASML et Nvidia
, sont sous pression en Bourse ce mercredi, victimes de la guerre commerciale. Plus forte baisse de l'indice AEX, l'équipementier pour le secteur des semi-conducteurs perd 5,19% à 574 euros en raison d'une incertitude accrue sur son activité en 2025 et 2026 du fait des droits de douane. Nvidia (-6,24% à 105,20 dollars) émerge parmi les plus forts replis du S&P 500 car le gouvernement américain a renforcé l'embargo sur les puces exportées vers la Chine.



Les chiffres macroéconomiques


En rythme mensuel, les ventes au détail ont augmenté de 1,4% en mars aux Etats-Unis contre un consensus de +1,3% après une hausse de 0,2% en février.

En rythme mensuel, la production industrielle a diminué de 0,3% en mars après une hausse de 0,8% en février. Elle était anticipée en baisse de 0,2%. Le taux d'utilisation des capacités de production est passé de 78,2% à 77,8% entre février et mars. Il était attendu à 78%.

L'indice NAHB de la confiance des constructeurs immobiliers ressort à 40 en avril contre un consensus de 38. Il était ressorti à 39 en mars.

Les stocks des entreprises américaines sont ressortis en hausse de 0,2% en février contre 0,3% attendu. Ils avaient progressé de 0,3% le mois précédent.

Les stocks de pétrole brut ont augmenté de 0,515 million de barils la semaine dernière aux Etats-Unis contre une hausse de 2,553 millions de barils la semaine précédente, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie. Ils étaient attendus en hausse de 0,400 million de barils. En outre, les stocks d'essence ont baissé de 1,958 million de barils tandis que ceux des produits distillés, dont le fioul domestique, ont reculé de 1,851 million de barils.



Les valeurs à suivre




Abbott

Abbott Laboratories a dépassé les attentes des analystes au premier trimestre. Le groupe pharmaceutique fondé à Chicago a vu son bénéfice ajusté dilué par action s'élever à 1,09 dollar, contre 0,98 dollar trois mois plus tôt, soit une croissance de 11,22% en rythme séquentiel. En ce qui concerne les ventes, elles ont progressé de 4%, ou de 6,9 % en organique, pour atteindre 10,36 milliards de dollars.



Alphabet

Alphabet, maison-mère de Google, est attendu en baisse à l'ouverture de Wall Street ce mercredi. Selon Reuters, le groupe fait l'objet de poursuites au Royaume-Uni et pourrait devoir payer environ 5 milliards de livres sterling pour abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne.






Omnicom

Omnicom a dévoilé des revenus inférieurs aux prévisions pour son premier trimestre fiscal clos fin mars : 3,69 milliards de dollars contre 3,72 milliards attendus. La croissance organique a été de 3,4% sur la période. Le bénéfice par action est ressorti à 1,7 dollar contre 1,62 dollar de consensus. Le groupe new-yorkais, qui prévoit de boucler le rachat d'Interpublic au deuxième semestre, reste sur une ligne prudente : "Nous évaluons les implications des événements économiques et de marché" afin de déterminer comment ils affecteront nos clients et nos activités pour le reste de l'année 2025".



Travelers

L'assureur Travelers a dévoilé des résultats meilleurs que prévu malgré l'impact des incendies de Los Angeles. Au premier trimestre, le groupe a vu son bénéfice net chuter de 65% à 395 millions de dollars, soit 1,70 dollar par action. Le bénéfice opérationnel ou core a chuté de 60% à 443 millions de dollars, soit 1,91 dollars par action, ressortant bien au-dessus du consensus s'élevant à 77 cents. L'opérationnel exclut les plus ou moins-values sur le portefeuille d'investissement de l'assureur, considérées comme des éléments exceptionnels.



United Airlines

En dépit d'un environnement macro-économique difficile, United Airlines a dégagé un bénéfice net ajusté de 302 millions de dollars au premier trimestre, soit un bénéfice net par action ajusté de 0,91 dollar, contre une perte de 0,15 dollar un an plus tôt. Au total, la compagnie aérienne a dégagé un chiffre d'affaires trimestriel record de 13,21 milliards de dollars, en progression de 5,4%.

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