Automobile : Donald Trump ne fait (presque) pas de prisonniers

Le compartiment automobile européen reste logiquement sous pression après l'annonce par Donald Trump de droits de douane tous azimuts mercredi soir, alors que le compartiment avait déjà été ciblé à ha...

Le compartiment automobile européen reste logiquement sous pression après l'annonce par Donald Trump de droits de douane tous azimuts mercredi soir, alors que le compartiment avait déjà été ciblé à hauteur de 25% sur les importations de véhicules aux Etats-Unis (et les pièces détachées), nouvelle étape dans la guerre commerciale totale déclenchée par le président américain. A Paris, Valeo perd encore 2,3% à 8,27 euros. Parmi les derniers avis de brokers, HSBC reste à 'conserver' avec un cours cible ajusté de 10,50 à 9,50 euros. JP Morgan s'attend de son côté à ce que les constructeurs automobiles allemands et Stellantis présentent des plans plus précis dans les prochains jours pour localiser une production supplémentaire aux États-Unis. Ils pourraient aussi annoncer les hausses de prix nécessaires pour compenser partiellement l'impact de ces droits de douane. La banque voit des valeurs refuges au sein de sa couverture sectorielle, telles que Renault, Iveco, Michelin et Volvo.

Pour Bernstein, les conséquences de cette mesure sont clairement préjudiciables et susceptibles de déclencher de nouvelles mesures de rétorsion de la part des pays concernés. Le broker expliquait cependant qu'il est peu probable que les droits de douane perdurent "compte tenu des dommages considérables qu'ils causeront à travers l'industrie et de l'impact inflationniste sur l'économie américaine". Enfin, Mediobanca expliquait que le seul acteur de sa couverture qui ne devrait pas être affecté est Renault, même si ce dernier pourrait souffrir d'un derating du secteur, tandis que Porsche, Stellantis et Aston Martin seront les plus touchés...

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