#ArcelorMittal| revient en arrière de 1,3% à 29 euros, alors que parmi les derniers avis de brokers, Morgan Stanley est toujours à 'pondération de marché' avec un objectif ajusté de 30 à 32,20 euros, tandis que Oddo BHF reste prudent sur la valeur. Malgré des prévisions quasi-inchangées, le broker avait ajusté sa cible à 29 euros avec un atterrissage de dette nette meilleur qu'attendu en fin d'année... Depuis la publication du T2, l'action a surperformé grâce aux espoirs de plan de relance en Chine et de fin du conflit en Ukraine. Les bénéfices attendus du plan de relance et le durcissement espéré du dispositif protectionniste en Europe sont d'autres éléments qui pourraient soutenir le titre l'an prochain. Alors que les droits de douane US risquent de rester durablement élevés, le courtier préfère toutefois dans le secteur SSAB pour son dispositif industriel US tandis que Voestalpine, vu son positionnement géographique et sectoriel, semble plus à même de profiter du plan de relance allemand. La valorisation (4,2x EBITDA 2026, soit une prime de 30% sur la moyenne cinq ans) justifie également la recommandation 'neutre' de l'analyste.
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Le géant de l'acier avait dévoilé cet été des comptes trimestriels globalement conformes aux attentes du marché, mais avait aussi abaissé ses prévisions de demande d'acier hors de Chine, la guerre commerciale de Donald Trump freinant la croissance économique. Le deuxième sidérurgiste mondial prévoit désormais une croissance de la consommation apparente d'acier hors de Chine de 1,5% à 2,5%, contre une prévision antérieure de 2,5% à 3,5%. "En raison des obstacles tarifaires persistants, l'activité économique reste atone ; aucun réapprovisionnement n'a été observé, les clients restant dans l'expectative , a déclaré ArcelorMittal. "Cela a créé des obstacles à la demande qui n'étaient pas anticipés en début d'année".
Sur le trimestre clos fin juin, ArcelorMittal a dégagé un Ebitda de 1,86 milliard de dollars, en hausse de 18% en séquentiel, et supérieur de 1% au consensus, pour des revenus de 15,93 Mds$ (-2%). Le bénéfice net a atteint 1,79 Md$. Ces résultats ont été soutenus par un effet prix-coût positif en Europe, où la hausse des prix de vente a compensé la progression des coûts des matières premières, ainsi que par une contribution accrue de l'Inde, a précisé le groupe basé au Luxembourg. Le titre gagne 30% depuis le 1er janvier.