Alstom : nouveau coup de pression, des cessions en Chine et aux Etats-Unis évoquées

Nouvelle séance dans le rouge pour [FR:FR0010220475:0]Alstom[:FR] qui trébuche de 3% à 11,6 euros sur le marché parisien. Le géant du ferroviaire peine à relever la tête depuis son gros avertissement ...

Nouvelle séance dans le rouge pour [FR:FR0010220475:0]Alstom[:FR] qui trébuche de 3% à 11,6 euros sur le marché parisien. Le géant du ferroviaire peine à relever la tête depuis son gros avertissement début octobre, suivi par l'annonce, il y a moins de 15 jours, d'un important plan de restructuration afin de restaurer son bilan. Dans le cadre de sa publication semestrielle, le groupe a annoncé le 15 novembre le lancement d'un programme de cession d'actifs compris entre 500 et 1 milliard d'euros, la suppression de 1.500 emplois et une éventuelle augmentation de capital.

Concernant ces ventes d'actifs, 'BFM' croit savoir qu'Alstom envisage de vendre des unités aux États-Unis et en Chine, pour lesquelles il espère obtenir jusqu'à 1 milliard d'euros. "Il sera difficile d'espérer plus de 500 millions d'euros" pour la vente des activités de signalisation acquises à General Electric en 2015, selon 'BFM'. Le site d'informations ajoute que "le groupe français s'en sépare car l'activité est concentrée sur les États-Unis et sur des réseaux peu denses, là où Alstom opère peu".

En Chine, où Alstom opère via des coentreprises, la partie ne s'annonce guère plus facile. "Les trois plus importantes, Casco, Sifang et Jiangsu sont valorisées 780 millions d'euros au bilan d'Alstom et rapportent un peu plus de 100 millions d'euros de bénéfice par an", souligne 'BFM'. "Le prix va dépendre du gouvernement chinois, résume une source proche du groupe. Mais Alstom ne veut pas sortir de Chine en bradant ses parts". La solution pour Alstom pourrait consister à faire entrer un investisseur à ses côtés afin de "récupérer du cash, tout en conservant ses positions dans les coentreprises".

Dans ces conditions, l'augmentation de capital évoquée comme une éventuelle piste semble prendre de l'ampleur. Elle serait souhaitée par Henri Poupart-Lafarge, le patron d'Alstom. Selon une source bancaire de 'BFM', "il faudrait une augmentation de capital d'un milliard d'euros". Un possible appel au marché qui explique notamment la forte pression sur le titre ces dernières semaines.

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