Airbus a fait mieux que prévu au T1 !

Le groupe Airbus a présenté un bénéfice avant intérêts et impôts ajusté supérieur aux attentes de la place au premier trimestre et a confirmé ses objectifs pour 2025, tout en soulignant qu'il était tr...

Le groupe Airbus a présenté un bénéfice avant intérêts et impôts ajusté supérieur aux attentes de la place au premier trimestre et a confirmé ses objectifs pour 2025, tout en soulignant qu'il était trop tôt pour mesurer l'impact de droits de douane. Porté par l'activité défense, le constructeur aéronautique européen a annoncé un Ebit ajusté de 624 millions d'euros à la fin mars, tandis que le chiffre d'affaires a progressé de 6% à hauteur de 13,5 milliards d'euros. L'Ebit était attendu autour de 602 millions d'euros, tandis que le CA était prévu sous les 13 milliards d'euros. Les activités liées aux avions commerciaux, la plus grande division d'Airbus en termes de ventes et d'Ebit, ont apporté une contribution stable à l'Ebit ajusté à 494 millions d'euros, contre 507 millions d'euros au premier trimestre de 2024.

Airbus confirme ses objectifs pour 2025, qui excluent l'impact de potentiels droits de douane. L'avionneur prévoit ainsi de livrer environ 820 avions commerciaux, et vise un Ebit ajusté autour de 7 milliards d'euros. Lors d'une conférence de presse téléphonique, le directeur général d'Airbus, Guillaume Faury, a souligné qu'il n'y aurait "que des perdants dans l'industrie aérospatiale avec de nouveaux droits de douane, en particulier aux Etats-Unis"..."En ce qui concerne Airbus, nous ne paierons pas de droits de douane lorsqu'il s'agit d'avions en provenance de l'étranger destinés à des clients américains, il est du devoir de ces derniers de le faire", a-t-il poursuivi, ajoutant que les clients, les compagnies aériennes, n'étaient "évidemment pas très contents" de la situation. Concernant l'impact chiffré de ces droits de douane, "nous suivons et évaluons attentivement la situation, mais il est trop tôt pour quantifier l'impact aujourd'hui" a encore déclaré Guillaume Faury qui estime que leur impact direct sera probablement "maîtrisé" si le cadre actuel demeure inchangé jusqu'à la fin de l'année.

Société(s) citée(s) :
Société(s) citée(s) :