Air France KLM : les analystes continuent de s'ajuster après les comptes

Air France KLM reprend 2% à 9,82 euros ce jeudi, alors que les analystes continuent de s'ajuster après que le transporteur a annoncé une perte opérationnelle plus importante que prévu au premier trime...

Air France KLM reprend 2% à 9,82 euros ce jeudi, alors que les analystes continuent de s'ajuster après que le transporteur a annoncé une perte opérationnelle plus importante que prévu au premier trimestre...
JP Morgan 'souspondère' ainsi le dossier Air France-KLM avec un objectif de cours ajusté à 9,30 euros, tandis que Morgan Stanley reste à 'pondération de marché' sur le transporteur aérien, mais avec une cible ramenée à 12,50 euros. Les analystes expliquent que des coûts ponctuels et des dépenses plus élevées ont affecté les résultats, ainsi que de faibles revenus dans le fret.
Bernstein ('surperformance') souligne que le déficit opérationnel a été plus élevé qu'anticipé en raison de 100 millions d'euros de frais accessoires, comprenant un paiement de salaire unique de 50 millions d'euros (chez KLM) et 50 ME de coûts de perturbation principalement en lien avec les conditions météorologiques défavorables à Amsterdam plus tôt dans l'année. La performance commerciale reste solide, la hausse de la recette par siège kilomètre offert et la forte croissance de la compagnie low-cost Transavia soulignant la solidité du segment des voyages de loisirs. Les prévisions ont été maintenues en dehors d'une réduction des dépenses en capital, la direction accélérant ses efforts de réduction des coûts, ce qui devrait conduire à des améliorations séquentielles des coûts unitaires tout au long de l'année...

La Deutsche Bank ('conserver') retient principalement un premier trimestre plus faible que prévu, avec des "ventes de billets d'été prometteuses" qui ne suffiront probablement pas à compenser. Pour Barclays ('surpondérer'), la sous-performance au niveau opérationnel s'explique par la faiblesse des revenus du fret et la croissance élevée des coûts unitaires en raison des perturbations. "Nous nous attendons à ce que l'accent soit mis sur les coûts hors carburant, les flux de trésorerie, les tendances des revenus unitaires et la capacité estivale. Les fusions et acquisitions seront également au centre des préoccupations, avec l'accord en cours avec SAS et le processus de privatisation de TAP".

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