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(AOF) - SAu premier semestre 2024, Fleury Michon affiche une décroissance de son chiffre d’affaires de 5,5% par rapport à la même période en 2023 à 399,10 millions d'euros. Ce recul provient principal...


(AOF) - SAu premier semestre 2024, Fleury Michon affiche une décroissance de son chiffre d’affaires de 5,5% par rapport à la même période en 2023 à 399,10 millions d'euros. Ce recul provient principalement de l’activité GMS (grande distribution), lié à un effet de base de comparaison sur le semestre et un contexte inédit de déconsommation avec une orientation des consommateurs vers les produits d’entrée de gamme. Les activités de catering aérien connaissent en revanche une croissance significative.

Malgré ce contexte, le taux de marge opérationnelle se maintient. Il est en légère augmentation à 1,8% au premier semestre contre 1,4% il y a un an. Sur ce semestre, le résultat opérationnel ressort à 7,2 millions d'euros contre 6,1 millions d'euros il y a un an.

Les ventes des parts de Fleury Michon dans sa Joint-Venture Platos Tradicionales génèrent sur le semestre un profit exceptionnel d'environ 40 millions d'euros.

En outre, le résultat net s'élève à 46,7 millions d'euros au premier semestre et intègre la transaction exceptionnelle de cession des titres de la société Platos Tradicionales pour 38,9 millions d'euros. Le résultat net était de 1,2 million d'euro au premier semestre 2023.

"Du fait des incertitudes multiples, aucune prévision d'atterrissage chiffrée n'est fournie. Les activités GMS France resteront probablement sous pression du fait de tendances de consommation généralement négatives. En revanche, les perspectives 2024 concernant le trafic aérien restent à date attractives et devraient continuer à avoir un impact positif sur les résultats de Fleury Michon", explique l'entreprise au sujet de ses perspectives.




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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.


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