La rumeur Maserati est de retour chez [FR:NL00150001Q9:0]Stellantis[:FR]. Le constructeur envisagerait, entre autres options, la possibilité de vendre le constructeur de voitures de luxe, croit savoir 'Reuters' en citant deux sources au fait du dossier. Début avril, le constructeur automobile a mandaté McKinsey & Co pour des conseils stratégiques sur Maserati et Alfa Romeo, face à la pression croissante liée à l'escalade de la guerre commerciale menée par Donald Trump et ce alors que le groupe franco-italo-américain cherche à réorganiser son vaste portefeuille de 14 marques. À l'époque, Stellantis avait déclaré qu'il s'engageait pleinement à soutenir les deux marques. Un porte-parole de l'entreprise a indiqué à l'agence que Maserati n'était pas à vendre tandis que le cabinet de conseils a refusé de commenter.
Comme d'autres groupes automobiles européens, le quatrième constructeur automobile mondial est confronté à la menace des droits de douane à l'importation imposés par le président américain et à la concurrence féroce des groupes chinois.
Maserati a enregistré une perte d'exploitation ajustée de 260 millions d'euros l'an dernier, après une chute de plus de moitié de ses ventes de véhicules. Environ 35 à 40% des clients de la marque italienne de luxe se trouvent aux États-Unis, a déclaré en début d'année Santo Ficili, DG de Maserati. Actuellement, la marque n'a pas de nouveaux modèles à lancer, dans l'attente d'un nouveau plan d'entreprise et après que le précédent a été abandonné par Stellantis l'année dernière. Le directeur de la marque, Santo Ficili, a déclaré au début du mois que le plan serait présenté peu après l'arrivée d'Antonio Filosa à la direction générale.
Selon une des sources de 'Reuters', le Conseil d'administration de Stellantis serait divisé sur les projets concernant Maserati. Certains membres estimeraient que le groupe n'est pas en mesure de relancer durablement Maserati et seraient pour une vente de l'entité alors que d'autres penseraient en revanche que Maserati a encore de la valeur et que la cession de sa seule marque de luxe serait un énorme revers pour la réputation de Stellantis.