Malgré un chiffre d'affaires en net repli au troisième trimestre et un marché rouge vif, Stellantis se distingue en fin de séance avec une action qui prend 2,3% à 12,5 euros. Le constructeur automobile né de la fusion entre PSA et FCA a réalisé un chiffre d'affaires de 33 milliards d'euros sur le trimestre écoulé, en repli de 27%. Bernstein affirme que les revenus européens du constructeur automobile ont contribué à compenser les chiffres nord-américains, grâce à un mix plus fort que prévu. Pour UBS, les résultats sont mauvais mais conformes aux attentes, avec des prévisions réitérées et des progrès sur les stocks américains quelque peu rassurants. Oddo BHF évoque un trimestre sans surprise et maintient son avis 'neutre' en raison d'une visibilité encore trop faible pour prévoir un éventuel retournement de situation.

"La réduction des stocks aux Etats-Unis avance à un rythme plus rapide que prévu", a déclaré le nouveau directeur financier du constructeur automobile né de la fusion entre PSA et FCA, Doug Ostermann, au cours d'une téléconférence de presse. Il a ajouté s'attendre à ce que l'objectif de réduction de 100.000 véhicules des stocks des concessionnaires américains soit atteint plus tôt que l'objectif de fin novembre.

Malgré le rebond du jour, Stellantis affiche encore une baisse de plus de 35% depuis le premier janvier, soit l'une des plus mauvaises performances sur le CAC40.