Sanofi a présenté à l'ASCO de nouvelles données sur le Sarclisa provenant de deux études cliniques. Elles ont démontré que le Sarclisa administré par voie sous-cutanée via un injecteur expérimental sur le corps (OBI) réduisait la durée du traitement à quelques minutes avec une efficacité et une sécurité d'emploi similaires à celles d'une perfusion intraveineuse.
Des études ont utilisé l'injecteur sur le corps enFuse d'Enable Injections, un injecteur mains libres automatisé.Les données serviront de base aux demandes réglementaires mondiales pour tous les traitements actuellement approuvés.
L'OBI offre le potentiel d'améliorer l'expérience globale des patients dans le traitement du myélome multiple. Des études et des enquêtes récentes suggèrent que l'utilisation d'un OBI peut être associée à une plus grande commodité, une plus grande flexibilité et une plus grande satisfaction des patients par rapport aux méthodes d'administration IV ou SC manuelles. En outre, un OBI peut également rationaliser le processus d'administration pour les prestataires, réduisant potentiellement la charge physique des infirmières et leur permettant de se déplacer librement grâce à l'utilisation d'un dispositif mains libres tout en surveillant le patient pendant l'injection. L'étude de phase III IRAKLIA et l'étude de phase II IZALCO présentées lors de l'ASCO ont été menées à l'aide de l'OBI mains libres enFuse d'Enable Injections.
En plus de la présentation orale lors de l'ASCO, les données complètes ont été publiées simultanément dans le Journal of Clinical Oncology. Il est cependant rappelé que le Sarclisa administré par voie sous-cutanée via l'injecteur sur le corps ou l'administration manuelle est à l'étude et n'a été approuvé par aucune autorité réglementaire. L'innocuité et l'efficacité de cette formulation et de cette méthode d'administration n'ont pas été établies.
Sous pression depuis 4 séances en Bourse, l'action Sanofi frétille aujourd'hui de +0,19% à 86,07 euros.