Wall Street marque une pause, avant Amazon et le rapport sur l'emploi...

Wall Street marque une pause, avant Amazon et le rapport sur l'emploi

Wall Street, qui terminait dans le vert hier soir avec un rebond du compartiment des puces (à l'exception d'AMD) et de l'IA tiré par Nvidia, hésite ce jeudi. Les indices de référence se rapprochent de nouveau de leurs pics historiques. Le S&P 500 grappille 0,08% ce jour à 6.066 pts, tandis que le Dow Jones fléchit de 0,28% à 44.747 pts avec Honeywell. Le Nasdaq gagne 0,05% à 19.703 pts. Les opérateurs semblent surmonter les craintes antérieures relatives à la guerre commerciale, même si la situation demeure délicate avec la Chine, qui menace Google ou Apple et doit mettre en place ses propres droits de douane sur des produits américains dès lundi...

Sur le Nymex, le baril de brut WTI prend 0,2% à 71,2$. L'once d'or fin consolide de 0,5% à 2.852$. L'indice dollar avance de 0,3% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin se tasse vers les 97.000$.

Selon le dernier rapport d'ADP sur le sujet, publié hier, les créations de postes dans le privé aux États-Unis pour le mois de janvier 2025 se sont établies au nombre de 183.000, contre un consensus FactSet de 150.000 et une lecture révisée en forte hausse à 176.000 pour décembre 2024. "Nous avons connu un bon début d'année 2025, mais cela masquait une dichotomie sur le marché du travail. Les secteurs orientés vers la consommation ont stimulé l'embauche, tandis que la croissance de l'emploi a été plus faible dans les services aux entreprises et la production", détaille Nela Richardson, cheffe économiste d'ADP.

L'indice PMI composite final américain de janvier 2025 s'est établi à 52,7, tandis que l'indicateur des services est ressorti à 52,9, très proche du consensus des économistes, selon le rapport du jour. Les indices préliminaires étaient de respectivement 52,4 et 52,8. Les indicateurs restent donc assez nettement au-dessus de la barre des 50, signalant une nette expansion... L'indice ISM des services américains du mois de janvier est ressorti à 52,8, contre 54 de consensus Factset et 54 un mois auparavant.

Ce jeudi, la dernière étude Challenger Gray & Christmas sur les destructions de postes aux États-Unis a fait ressortir 49.795 licenciements annoncés, contre 38.792 un mois avant.

Les inscriptions au chômage sont quant à elles reparties à la hausse la semaine passée aux États-Unis. Le Département américain au Travail a annoncé pour la semaine close au 1er février, des inscriptions au chômage au nombre de 219.000, en hausse de 11.000 par rapport au niveau révisé de la semaine antérieure. Le consensus était positionné à 214.000. La moyenne à quatre semaines s'établit à 216.750, en progression de 4.000. Enfin, le nombre de chômeurs indemnisés sur la semaine close le 25 janvier ressort à 1,886 million (1,870 million de consensus).

Les chiffres de la productivité non-agricole préliminaire américaine du quatrième trimestre ont fait ressortir quant à eux une progression au rythme de 1,2%, contre 1,1% de consensus FactSet et 2,3% pour la lecture révisée du trimestre antérieur. Les coûts unitaires du travail ont augmenté sur un rythme de 3%, contre 3,4% de consensus.

Du côté de la Fed, Christopher Waller et Lorie Logan interviennent ce jour. Notons que Scott Bessent, le nouveau Secrétaire américain au Trésor, a indiqué que l'administration en place était concentrée sur le rendement des bons du Trésor à 10 ans plutôt que sur le niveau des taux de la Fed. Bessent assure que Trump ne demande pas de baisse de taux à la banque centrale américaine. Le responsable du Trésor juge en revanche qu'une action sur les prix de l'énergie, en améliorant l'offre, pourrait apaiser l'inflation des prix de l'essence qui pénalise les Américains. Bessent s'exprimait hier à l'occasion d'une interview accordée à Fox Business.

Le grand rendez-vous économique de la semaine est pour vendredi, avec le rapport gouvernemental mensuel sur la situation de l'emploi aux États-Unis pour le mois de janvier (consensus FactSet 170.000 créations de postes non-agricoles, 150.000 dans le privé et 4,1% de taux de chômage). L'indice préliminaire du sentiment des consommateurs américains du mois de février sera aussi communiqué vendredi. Michelle Bowman et Adriana Kugler seront les deux 'speakers' à suivre de la Fed.

Les publications trimestrielles se poursuivent à Wall Street. AMD, Alphabet, Uber ou Walt Disney, étaient sanctionnés hier suite à leurs publications respectives. Qualcomm ou Arm Holdings pourraient à leur tour souffrir ce jour. Metlife, MicroStrategy ou McKesson, ont aussi annoncé hier soir. Amazon publiera ses résultats après la clôture ce jeudi, plus tard que d'ordinaire dans cette saison des résultats... Eli Lilly, Philip Morris, Honeywell, Bristol-Myers, ConocoPhillips, Intercontinental Exchange, Thomson Reuters, Air Products & Chemicals, Becton, Dickinson, Hilton Worldwide et Roblox, communiquent également leurs chiffres.

Les valeurs

Arm Holdings (-4%), groupe britannique coté à Wall Street qui concède sous licence ses conceptions de puces à de grandes entreprises de semi-conducteurs, a publié un troisième trimestre fiscal supérieur aux attentes, affichant un bénéfice par action de 39 cents, contre 34 cents de consensus. Les revenus ont totalisé 983 millions de dollars (+19%) contre 947 millions en moyenne attendus par les analystes. Arm table désormais sur un bpa du quatrième trimestre allant de 48 à 56 cents, contre 53 cents de consensus. Les revenus sont anticipés entre 1,175 et 1,275 milliard de dollars, soit ici encore, une guidance légèrement inférieure au consensus en milieu de fourchette. Arm a étéintroduit en 2023 à Wall Street, profitant de l'engouement autour de l'IA. Le titre a triplé depuis septembre 2023, ce qui offre désormais peu de marge d'erreur en bourse. Pour l'exercice, Arm a resserré hier soir ses estimations de revenus entre 3,94 et 4,04 milliards de dollars, alors que les investisseurs auraient préféré une révision en hausse.

Qualcomm (-5%). Le géant américain des puces pour smartphones et voitures a affiché des résultats trimestriels solides dans l'ensemble, ainsi que des perspectives supérieures aux attentes de revenus et profits. Néanmoins, le groupe ne prévoit pas de croissance dans l'activité de licences. Sur le trimestre clos en mars, les revenus sont anticipés entre 10,3 et 11,2 milliards de dollars au total, alors que l'activité licences devrait générer 1,25 à 1,45 milliard de dollars contre 1,4 milliard de consensus. Bloomberg note que la guidance relative aux licences est basée sur une estimation du nombre de smartphones vendus, ce qui sème le doute concernant les perspectives de reprise du marché. Le directeur financier, Akash Palkhiwala, cité par Bloomberg, indique que Qualcomm s'attend à ce que le marché global soit stable en 2025 ou augmente à un chiffre bas, projection n'incluant pas Huawei, qui renégocie sa licence avec Qualcomm...

Pour son premier trimestre fiscal, le groupe de San Diego a réalisé un bénéfice ajusté par action de 3,41$, contre moins de 3$ de consensus. Les revenus ont totalisé quant à eux 11,7 milliards de dollars, en croissance de 17% et bien au-dessus du consensus. Les ventes liées à la téléphonie ont atteint 7,6 milliards, en hausse de 13%. Les revenus des puces pour appareils connectés ont été de 1,6 milliard. Enfin, les revenus des puces pour véhicules ressortent à 961 millions.

Ford (-6%) a battu le consensus pour son quatrième trimestre, affichant des revenus de 48,2 milliards de dollars contre 46 milliards un an avant, pour un bpa ajusté de 39 cents à comparer à un consensus de 32 cents. Le bénéfice net de l'exercice atteint 5,9 milliards de dollars, pour 185 milliards de dollars de revenus. Dans le cadre de son plan Ford+, Ford a divisé son activité en trois unités, Ford Blue pour l'activité traditionnelle, Ford Model e pour la division des véhicules électriques, et enfin Ford Pro. Au quatrième trimestre, alors que Ford Blue a réalisé 27,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires et 1,58 milliard d'Ebit, Model e a affiché seulement 1,4 milliard de dollars de chiffre d'affaires pour presque autant de perte d'Ebit ! Ford Pro a réalisé 16,2 milliards de dollars de CA et 1,63 milliard de dollars d'Ebit. Ford dit prévoir encore cette année jusqu'à 5,5 milliards de dollars de pertes sur ses activités dans l'électrique.

Ford table sur un Ebit 2025 ajusté total de 7 à 8,5 milliards de dollars (10,2 milliards en 2024) et un flux de trésorerie disponible ajusté de 3,5 à 4,5 milliards de dollars, ces prévisions présupposant des vents contraires liés aux facteurs de marché, tels que les prix, bien que cela n'inclut pas les changements de politique comme la perte potentielle des crédits d'impôt ou des tarifs douaniers pour les véhicules électriques.

McKesson (-4%), le géant américain de la distribution pharmaceutique et médicale, a annoncé pour son troisième trimestre fiscal 2025 un bénéfice de 879 millions de dollars, ainsi qu'un bénéfice ajusté par action de 8,03$ légèrement inférieur au consensus des analystes. Les revenus ont totalisé quant à eux 95,3 milliards de dollars (+18%), un peu moins élevés que prévu. Un an plus tôt, à la même période, le bpa ajusté était de 7,74$. Pour l'exercice, le groupe texan envisage un bénéfice par action allant de 32,55 à 32,95$, soit une guidance resserrée, puisqu'il tablait auparavant sur un bpa allant de 32,4 à 33$.

Eli Lilly (+3%), le laboratoire pharmaceutique d'Indianapolis, a annoncé pour son quatrième trimestre des comptes robustes, ainsi qu'une guidance légèrement supérieure aux anticipations avec le lancement de ses traitements du diabète et de la perte de poids sur de nouveaux marchés. Pour le trimestre clos, le groupe a dégagé un bénéfice net de 4,4 milliards de dollars, ainsi qu'un bénéfice ajusté par action de 5,32$ à comparer à un consensus de 5$ environ. Les revenus se sont établis comme attendu à 13,5 milliards de dollars. Sur l'exercice, Lilly réalise ainsi un bénéfice net de 10,6 milliards de dollars, pour des revenus supérieurs à 45 milliards. Sur l'exercice entamé, le bénéfice par action est anticipé entre 22,50 et 24$ - à comparer à un consensus de 22,9$ -, alors que les revenus sont espérés entre 58 et 61 milliards de dollars.

Bristol-Myers Squibb (-2%) perd du terrain à Wall Street, sur des prévisions inférieures aux attentes. Pour son quatrième trimestre fiscal, le groupe a réalisé un bénéfice de 72 millions de dollars, ainsi qu'un bpa ajusté de 1,67$ à comparer à un consensus de 1,47$. Le groupe pharmaceutique a affiché des revenus de 12,3 milliards de dollars, également bien au-dessus du consensus. Sur l'exercice, ces revenus atteignent 48,3 milliards de dollars (+7%). Pour l'année fiscale 2025, le bénéfice par action est anticipé entre 6,55 et 6,85$ (consensus 6,9$), pour des revenus de seulement 45,5 milliards. Le consensus était de 46,3 milliards de dollars.

MicroStrategy (-2%) a publié ses résultats financiers du quatrième trimestre. Le groupe de Michael Saylor a publié une perte nette de 671 millions de dollars. La perte ajustée par action a représenté 3,2$. Les revenus ont totalisé 121 millions de dollars environ (-3%). Le groupe a passé une dépréciation d'un milliard de dollars sur sa participation en BTC. Sur l'ensemble de l'exercice, le groupe a perdu 1,2 milliard de dollars pour des revenus de 463 millions de dollars. Pour les investisseurs, ces résultats n'ont aucune importance, puisque toute la valorisation du groupe software repose en fait sur une autre activité, celle de l'achat de Bitcoin. Si l'on se fie à la dernière déclaration de Michael Saylor sur X, au 2 février, MicroStrategy détenait 471.107 BTC acquis pour environ 30,4 milliards de dollars à un prix moyen unitaire de 64.511$. Sur la base d'un Bitcoin à 98.000$, la montagne de BTC accumulée par MicroStrategy vaut environ 46,2 milliards de dollars.

MetLife (-2%), le groupe américain d'assurance, a annoncé pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 2,08$, contre 2,13$ de consensus et 1,93$ un an avant. Les revenus ajustés ont atteint 19,7 milliards de dollars, au-dessus des attentes, contre 18,7 milliards pour la période correspondante de l'an dernier. Le bénéfice net consolidé a été de 1,24 milliard de dollars sur le trimestre et 4,23 milliards de dollars pour l'ensemble de l'exercice. Pour 2023, le bénéfice annuel se situait à seulement 1,4 milliard de dollars. Le bénéfice ajusté annuel 2024 par action a progressé de 12% à 8,15$. "La force et la résilience de MetLife étaient évidentes en 2024, alors que nous avons enregistré de solides résultats au quatrième trimestre et pour l'ensemble de l'année", a déclaré Michel Khalaf, DG de MetLife.

Philip Morris International (+9%) bondit à Wall Street, alors que le géant américain du tabac a annoncé au titre de son quatrième trimestre fiscal une perte nette de 579 millions de dollars, mais un bénéfice ajusté par action de 1,55$ à comparer à un consensus de 1,51$. Les revenus ont été de 9,7 milliards de dollars, en croissance de 7,3%, comprenant 3,9 milliards de dollars sur les produits sans fumée. Sur l'exercice entamé, le groupe s'attend à un bénéfice par action allant de 7,04 à 7,17$. Le groupe à la marque Marlboro profite notamment de la vive croissance des produits Zyn, contenant de la nicotine et pris par voie orale. Le groupe réussit donc sa diversification au-delà des cigarettes traditionnelles.

Honeywell (-6%), le colosse industriel américain, publié ce jeudi des comptes trimestriels mitigés et confirme par ailleurs des plans de scission. Pour son quatrième trimestre fiscal, le groupe a publié des revenus de 10,1 milliards de dollars en croissance de 7% en données consolidées et de 2% en organique, alors que le bénéfice ajusté par action a été de 2,47$. Sur l'exercice, le cash flow opérationnel a été de 6,1 milliards de dollars et le free cash flow de 4,9 milliards de dollars. Pour 2025, Honeywell anticipe un bpa ajusté allant de 10,10 à 10,50$, en hausse de 2 à 6%. Honeywell achève par ailleurs son examen complet du portefeuille et envisage de séparer les activités Automatisation et Aérospatiale, permettant ainsi la création de trois sociétés cotées de premier plan.

Honeywell a ainsi annoncé que son conseil d'administration avait achevé son examen complet de son portefeuille et avait décidé de poursuivre la séparation de ses activités d'automatisation et d'aérospatiale. La séparation prévue, associée au projet annoncé précédemment de scinder Advanced Materials, donnera naissance à trois leaders cotés en bourse "dotés de stratégies et de moteurs de croissance distincts". La séparation devrait être finalisée au second semestre 2026 et d'une manière exonérée d'impôt pour les actionnaires d'Honeywell.

ConocoPhillips (stable) a annoncé pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice net de plus de 2,3 milliards de dollars, ainsi qu'un bénéfice ajusté par action de 1,98$ à comparer à un consensus de marché de 1,90$. Le groupe pétrolier de Houston a affiché des revenus trimestriels de 14,7 milliards de dollars, à comparer à un consensus de 14,5 milliards de dollars. Sur l'exercice clos, le bénéfice net a représenté 9,2 milliards de dollars, alors que les revenus ont atteint près de 57 milliards de dollars. Ainsi, le bénéfice net trimestriel a reculé avec les prix de l'énergie, mais le groupe table sur une croissance de la production en 2025.

Roblox décroche de 13% à Wall Street, alors que la plateforme de jeux vidéo en ligne a affiché un nombre d'utilisateurs actifs quotidiens inférieur aux attentes pour le quatrième trimestre, à 85,3 millions sur la période close fin décembre contre 88,4 millions de consensus. Le groupe californien a aussi fait état d'un niveau de bookings de 1,36 milliard de dollars, légèrement inférieur aux anticipations moyennes des analystes de la place. Sur ce quatrième trimestre fiscal, la perte nette a représenté 220 millions de dollars, 33 cents par titre.

Hilton Worldwide (+6%) grimpe sur la place américaine, alors que la chaîne hôtelière a battu le consensus de profit sur le trimestre clos, avec la forte demande en voyages. Le groupe de Virginie a dégagé un bénéfice ajusté par action de 1,76$ sur le trimestre clos contre 1,68$ de consensus. Les revenus ont atteint 2,78 milliards de dollars, en ligne avec les anticipations des spécialistes de la place. Le RevPAR américain a augmenté de 2,9% en glissement annuel, contre +1,7% en Asie-Pacifique. La guidance 2025 de bénéfice net est toutefois prudente, allant de 1,829 à 1,858 milliard de dollars, contre près de 1,9 milliard de consensus.

Thomson Reuters (+4%) fait état pour le quatrième trimestre d'un bénéfice ajusté par action de 1,01$, à comparer à un consensus de 96 cents et à un niveau de 98 cents un an avant. Les revenus ont été de 1,91 milliard de dollars, contre 1,82 milliard de dollars pour la période correspondante de l'an dernier. Le bénéfice opérationnel a grimpé de 29% à 722 millions. Le groupe a investi plus de 200 millions de dollars dans l'IA l'an dernier et prévoit de maintenir le rythme cette année. Le groupe dit tabler sur une croissance organique des revenus de 7 à 7,5% en 2025, puis 7,5 à 8% en 2026. Cette croissance organique était de 7% en 2024. Au quatrième trimestre, le groupe a aussi acquis Materia, une startup qui développe des agents d'IA.

Ralph Lauren bondit de 14% à Wall Street, alors que le groupe a dépassé les attentes pour son troisième trimestre et livré une guidance de revenus relevée. Le groupe a dégagé pour le trimestre clos un bénéfice par action de 4,66$ (+11%) à comparer à un consensus de 4,50$. Les revenus ont atteint 2,1 milliards de dollars, contre 2 milliards de consensus. Le groupe table désormais sur une croissance des revenus 2025 de 6 à 7%, contre 3 à 4% auparavant.

Société(s) citée(s) :
https://bourse.fortuneo.fr/actualites/wall-street-marque-une-pause-avant-amazon-et-le-rapport-sur-l-emploi-3972940
Fortuneo