Vergnet affiche un chiffre d'affaires au 31 décembre 2024 de 7,1 ME. Il n'inclut pas les filiales VERGNET PACIFIC, VERGNET WALLIS & FUTUNA et VERGNET DO BRASIL, dont les données n'ont pu être transmises dans les délais réglementaires, générant par la même occasion un retard de publication et une suspension du cours de bourse.
Ce niveau d'activité est essentiellement dû aux projets Ashford & Claybury (Barbade), Prony (Nouvelle-Calédonie), Yap-Kosrae (Micronésie).
Le groupe a procédé à une intense restructuration, dont les coûts impactent directement les résultats 2024 (les frais généraux ont été rationalisées, soit une baisse de 2,1 ME, pour atteindre 5,8 ME vs 7,9 ME l'année précédente ; de même les effectifs en ETP atteignent 97 ETP vs 304 ETP en 2023). L'augmentation des Provisions pour Risques et Charges s'élève à 3,6 ME. Elle s'explique principalement par les litiges salariaux, le litige GE WIND, la régularisation de la remise en état de sites, ainsi que la dépréciation des créances clients de la filiale du Brésil (provision constatée de 1,7 ME).
Ainsi, le résultat d'exploitation s'établit à -12 ME contre -7 ME pour l'année 2023. Le résultat net s'établit à -16,8ME.
Le groupe, en raison de la restructuration engagée au 2ème semestre, affiche une forte baisse de consommation de sa trésorerie d'activité qui passe de -10,3 ME à -4,5 ME. Si le flux d'investissement est non significatif, le flux lié aux opérations de financement diminue également de 11 ME à 4 ME en raison de la fin du recours aux emprunts obligataires. La structure financière du groupe fait apparaître une dette nette de 7,1 ME, avec une trésorerie active en fin de période de 3,3 ME. Aussi le groupe pour son financement de l'exercice 2024 a diminué de 7 ME son recours au financement dilutif, qui s'est terminé en décembre 2024.