Dans le sillage des cours pétroliers, TotalEnergies avance de près de 5% à 54,8 euros en fin de séance. Le baril de Brent grimpe encore de 1,5% à 77,9 dollars, les traders attendant fébrilement l'éventuelle entrée des Etats-Unis dans le conflit entre Israël et l'Iran. Interrogé sur son intention de bombarder l'Iran, Donald Trump a répondu : " Je le ferai peut-être. Je ne le ferai peut-être pas. " 'Le Wall Street Journal' a rapporté que le président avait approuvé un plan d'attaque militaire plus tôt dans la semaine, mais avait suspendu son autorisation finale, le temps de voir si Téhéran répondait à ses exigences. 'Bloomberg' note que les analystes et négociants pétroliers voient actuellement une prime de risque géopolitique d'environ 8 dollars intégrée au marché et s'attendent à une hausse supplémentaire si les États-Unis participent aux attaques.

La principale préoccupation du marché concerne le détroit d'Ormuz, mais jusqu'à présent, rien n'indique que Téhéran cherche à perturber le transport maritime dans cette étroite voie navigable à l'entrée du golfe Persique. Environ un cinquième de la production mondiale de brut transite par cet endroit. "Nous ne considérons pas ce scénario comme probable pour le moment, mais compte tenu de la situation précaire du régime iranien, je pense que tout le monde devrait surveiller" la voie navigable, a déclaré Mike Sommers, président de l'American Petroleum Institute, lors d'une interview télévisée accordée à 'Bloomberg'.