Rémy Cointreau (+1,6%), Pernod Ricard (+1,1%) et LVMH (+1,5%) grimpent en cette fin de semaine, une nouvelle fois soutenus par des espoirs d'accord avec les autorités chinoises. Les producteurs de cognac français ont conclu un deal provisoire sur des prix minimums à l'importation pour le marché chinois, mais Pékin ne le finalisera que si des progrès sont réalisés dans le litige concernant les droits de douane imposés par l'UE sur les véhicules électriques fabriqués en Chine, croit savoir 'Reuters' en citant cinq sources proches du dossier. Les négociations entre les deux parties traînent depuis des mois...

En l'absence d'accord d'ici le 5 juillet, date limite fixée par la Chine pour finaliser une enquête antidumping sur le brandy européen, principalement le cognac, la Chine pourrait rendre permanents ses droits de douane temporaires, pouvant atteindre 39%, déjà en vigueur. Les prix minimaux provisoirement convenus pour les importations de brandy seraient " bien plus avantageux " que le maintien des droits existants, a indiqué l'une des sources.

Pour les plus grandes maisons comme Hennessy, Martell et Remy Martin, deux sources ont précisé que les prix minimums à l'importation seraient plus élevés que pour les petits producteurs, mais resteraient bien inférieurs aux niveaux actuels.

S'il est finalisé, l'accord soulagerait les grands groupes de spiritueux cotés à Paris, dont les ventes ont également ralenti aux États-Unis, premier marché mondial du cognac en volume, en raison de l'inflation et de l'incertitude économique.