Le chiffre d'affaires consolidé du 1er semestre de l'exercice 2025 atteint 12,5 milliards d'euros chez Sodexo, en hausse de +3,1% par rapport à l'exercice précédent, incluant un effet de change négatif de -0,1% et une contribution des acquisitions nette des cessions de -0,3%. Le Résultat d'exploitation s'élève à 651 millions d'euros, en hausse de +6,4%. La marge d'exploitation augmente de +10 points de base, à 5,2%. Les Autres produits et charges opérationnels s'élèvent à -71 millions d'euros, principalement en raison de charges de restructuration et d'amortissement. Le résultat positif de l'an passé de 30 millions d'euros prenait en compte un gain provenant de la cession de l'activité d'Aide à domicile.
Le Résultat opérationnel passe à 580 millions d'euros, contre 642 millions d'euros l'an passé, reflétant la variation des Autres produits et charges opérationnels. Le Résultat financier s'établit à -40 millions d'euros, contre -46 millions d'euros sur l'exercice précédent. Le Taux effectif d'impôt pour le 1er semestre de l'exercice 2025 est de 19,5%, principalement impacté par la mise à jour du risque associé au contrôle fiscal de Sodexo SA, suite à la fin des procédures intervenues au cours de la période. En comparaison, le taux effectif d'impôt du 1er semestre de l'exercice 2024 s'établissait à 16,6%, en raison de la plus-value non imposable sur la cession des activités d'Aide à domicile et de l'utilisation de déficits fiscaux précédemment non activés en France. Le Résultat net s'établit à 434 millions d'euros, en recul de -12,5%, principalement en raison d'une plus-value exceptionnelle au cours de l'exercice précédent.
Le Résultat net ajusté des Autres produits et charges opérationnels nets d'impôt s'élève à 450 millions d'euros, en hausse de +5,4%. Les Liquidités générées par les opérations ressortent à -234 millions d'euros au 1er semestre de l'exercice 2025 du fait de la saisonnalité, en baisse par rapport aux -102 millions d'euros au 1er semestre de l'exercice 2024, en raison du paiement exceptionnel d'impôt suite à la finalisation d'un contrôle fiscal en France. Les investissements opérationnels nets sont en légère hausse à 256 millions d'euros, soit 2,1% du chiffre d'affaires. L'Endettement net augmente à 3,4 milliards d'euros, contre 2,6 milliards d'euros à la fin de l'exercice 2024, principalement en raison de la saisonnalité des mouvements de trésorerie. Compte tenu de l'augmentation de 6% de l'EBITDA sur 12 mois glissants, le ratio d'endettement net sur EBITDA s'élève à 2,3x, en hausse de 0,6x depuis la fin de l'exercice et au même niveau qu'à la fin du 1er semestre de l'exercice 2024.
Dynamique commerciale
Le développement net s'établit à 1,2% à la fin du mois de février 2025 (sur 12 mois glissants) avec :
- une fidélisation clients de 93,9% (sur 12 mois glissants), reflétant la moindre performance du second semestre l'an passé ;
- un développement commercial de 7,3% (sur 12 mois glissants), dans la fourchette de 7 à 8% attendue pour l'année ;
- 1 milliard d'euros de nouveaux contrats signés au cours du 1er semestre de l'exercice 2025, incluant les ventes de services additionnels sur sites existants.
Perspectives affichées
Les perspectives financières pour l'exercice 2025 ont été actualisées dans un communiqué de presse
publié le 20 mars 2025.
Une croissance interne du chiffre d'affaires entre +3% et +4% (contre +5,5% à +6,5% précédemment)
La tendance sous-jacente devrait être entre +3,5% et +4,5%, en excluant l'effet de base constitué par les Jeux olympiques, la Coupe du monde de Rugby et l'année bissextile au cours de l'exercice 2024.
Une hausse de la marge d'exploitation entre +10 et +20 points de base, à taux constants (contre +30 à +40 points de base précédemment).
L'ajustement des perspectives de croissance interne du chiffre d'affaires sur l'année est essentiellement lié à la croissance des volumes plus faible qu'attendue en Éducation en Amérique du Nord au cours du 1er semestre, qui devrait se poursuivre. En complément, en Amérique du Nord, le report de l'ouverture de certains contrats, en particulier en Santé, et la performance commerciale modérée au 1er semestre impactent les prévisions de la contribution du développement net à la croissance du second semestre. De même, la révision des perspectives pour la marge d'exploitation reflète principalement l'impact sur l'année de la moindre croissance du chiffre d'affaires.
Sophie Bellon, Présidente et Directrice Générale de Sodexo, a déclaré : "Il y a deux semaines, nous avons revu nos objectifs, reconnaissant que certaines de nos hypothèses initiales ne se sont pas matérialisées au rythme attendu. Les défis portent sur certains sujets identifiés, et nous renforçons notre plan d'action. Nous nous concentrons en priorité sur l'exécution, pour rétablir la performance sur ces sujets clés et améliorer la prédictibilité. Nous sommes confiants dans notre stratégie et dans les solides fondamentaux de notre activité. Nos équipes sont pleinement engagées pour accompagner nos clients et accélérer notre développement. Nous investissons dans notre avenir sur un marché à fort potentiel tout en poursuivant la transformation de l'entreprise."