Ouverture Paris : Société Générale s'envole, SoiTec plonge !...

Ouverture Paris : Société Générale s'envole, SoiTec plonge !

LA TENDANCE

Le CAC 40 s'affiche en hausse prudente ce jeudi matin de 0,25% à 7.910 points, toujours à l'écoute du bras de fer commercial déclenchée par Donald Trump avec ses partenaires commerciaux... Les marchés espèrent toutefois un accord avec la Chine, qui dissiperait les craintes relatives à une guerre commerciale destructrice de valeur... Pékin a annoncé en attendant un éventail de mesures en réponse aux sanctions américaines, dont certaines visent Google et potentiellement Apple, les fabricants de matériel agricole, ou encore PVH, propriétaire de Calvin Klein et Tommy Hilfiger... La Chine a aussi imposé des droits de douane sur certains produits américains tels que le charbon, le gaz naturel et le pétrole. Le ministère chinois des Finances a aussi annoncé la mise en place de droits de douane de 10% sur le matériel agricole et certains véhicules automobiles qui pourraient affecter par exemple les groupes américains Caterpillar et Deere. Ces droits de douane entreraient en vigueur le 10 février - à moins que Trump ne trouve un accord avec Pékin d'ici là... A Paris, la saison des résultats d'entreprises bat son plein avec ce jeudi, SG, ArcelorMittal, Pernod Ricard, SoiTec ou Emeis au menu...

WALL STREET

Wall Street a regagné du terrain mercredi, le S&P 500 prenant 0,39% à 6.061 pts et le Nasdaq remontant de 0,19% à 19.692 pts. Le Dow Jones grimpe de 0,71% à 44.873 pts. Alphabet a rechuté de 7,3% après ses trimestriels, et Apple (-0,1%) est resté sous surveillance sur la crainte d'une possible enquête chinoise. Les marchés restent globalement nerveux et sensibles aux rebondissements concernant la guerre commerciale lancée à l'initiative de l'administration Trump 2.0. Le président américain a déjà obtenu quelques concessions du Canada et du Mexique, mais l'attention des opérateurs se tourne surtout vers la Chine qui constitue un client autrement plus coriace...

Sur le Nymex, le baril de brut reperd du terrain à 74,75$ le brent. Les cours pétroliers restent logiquement dans le rouge après l'annonce d'une vive hausse des réserves de brut aux Etats-Unis la semaine passée. D'après le Département américain à l'Energie, les stocks domestiques de brut, hors réserve stratégique, ont bondi de 8,7 millions de barils sur la semaine close le 31 janvier, à 423,8 millions de barils. Les stocks d'essence ont par ailleurs progressé de 2,2 millions de barils et ceux de produits distillés ont reculé de 5,5 millions de barils. L'once d'or pointe à 2.855$. L'indice dollar recule de 0,5% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin se tasse vers les 98.000$, alors que le 'crypto Czar' de Trump, David Sacks, a précisé que l'administration en place allait évaluer l'idée d'une réserve stratégique de BTC.....

ECO ET DEVISES

Ce jeudi, les marchés suivront la dernière étude Challenger, Gray & Christmas sur les annonces de destructions de postes aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage, les chiffres de la productivité trimestrielle non-agricole, mais aussi une intervention de Christopher Waller de la Fed. Mais le grand rendez-vous économique de la semaine est pour vendredi, avec le rapport gouvernemental mensuel sur la situation de l'emploi aux États-Unis pour le mois de janvier (consensus FactSet 167.500 créations de postes non-agricoles, 150.000 dans le privé et 4,1% de taux de chômage). L'indice préliminaire du sentiment des consommateurs américains du mois de février sera aussi communiqué vendredi... La Banque d'Angleterre devrait de son côté baisser ses taux de 0,25 point ce midi...

VALEURS EN HAUSSE

#Société Générale| (+7% !) a annoncé des revenus annuels de 26,8 MdsE, en hausse de 6,7% vs. 2023, au-dessus de la cible de +5% fixée pour 2024, portés notamment par le fort rebond de la marge nette d'intérêt en France et par une excellente performance des activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs avec des revenus au-dessus de 10 MdsE. Le coefficient d'exploitation est de 69%, en-deçà de la cible de "moins de 71%" fixée pour 2024, grâce à une forte discipline sur les coûts qui sont stables par rapport à 2023. Le coût du risque ressort à 26 points de base, dans le bas de la fourchette de la cible 2024. Société Générale a fait par ailleurs état d'un résultat net plus que doublé au titre du quatrième trimestre 2024, grâce à la reprise de ses activités de banque de détail en France et à sa banque d'investissement, lui permettant d'augmenter sa distribution aux actionnaires. Les analystes devraient en particulier saluer le rebond de 36% sur un an de la marge nette d'intérêt au quatrième trimestre de la banque de détail en France. Le résultat net part du groupe ressort ainsi à 1,04 Milliard d'euros sur la période, dépassant nettement la moyenne de 815 Millions d'euros attendue par les analystes de la place. Le produit net bancaire a augmenté de 11,1% à 6,62 Milliards d'euros sur les trois derniers mois de l'année 2024, alors que le consensus se situait à 6,40 Milliards d'euros. Le quatrième trimestre permet à la banque d'afficher un résultat net part du groupe de 4,2 Milliards d'euros en 2024, en hausse de 69% sur un an, et un produit net bancaire de 26,8 Milliards d'euros, en hausse de 6,7% sur un an, tous deux supérieurs aux objectifs de la direction. La Rentabilité (ROTE) s'inscrit à 6,9%, supérieure à la cible de plus de 6% attendue pour 2024. Le Ratio CET1 est de 13,3% à fin 2024, environ 310 points de base au-dessus de l'exigence réglementaire. Proposition d'une distribution de 1.740 Millions d'euros équivalent à 2,18 euros par action, à savoir : un dividende en numéraire de 1,09 euro par action proposé à l'Assemblée générale; un programme de rachat d'actions de 872 millions d'euros, équivalent à 1,09 euro par action; l'autorisation de la BCE a été obtenue pour lancer ce programme qui débutera le 10 février 2025; une hausse du taux de distribution à 50% du résultat net. Le groupe vise pour 2025 une croissance des revenus supérieure à +3% vs. 2024; une baisse des frais de gestion supérieure à -1% vs. 2024; une amélioration du coefficient d'exploitation, inférieur à 66% en 2025; un coût du risque situé entre 25 et 30 points de base en 2025; une hausse du ROTE, supérieur à 8% en 2025; un ratio CET1 supérieur à 13% post Bâle IV tout au long de l'année 2025.

Emeis (+5%) confirme son redressement... L'Ex-Orpea dévoile un chiffre d'affaires 2024 de 5,636 milliards d'euros, en croissance de +8,4% et de +8,3% en base organique. Le consensus était positionné à 5,61 MdsE. Cette hausse est le reflet de la combinaison de trois facteurs, tous favorablement orientés : un effet prix positif, soutenant la croissance organique à hauteur de +4,8% ; une progression du taux d'occupation moyen à fin décembre de l'ordre de +2,7pts, qui contribue pour +1,8% à la croissance organique ; et une contribution des nouveaux établissements ouverts ces deux dernières années, en phase de ramp-up (+1,6%). Sur l'ensemble de l'exercice, l'EBITDAR devrait ressortir en hausse de plus de +6% autour de 740 ME, significativement au-delà de l'objectif d'un EBITDAR compris entre 710 et 730 ME. L'EBITDA (hors IFRS 16) ressortirait en hausse de l'ordre de +20%, proche de 245 ME, soit +35 ME au-delà de la guidance 2024 (à 210 ME). Cette performance est le résultat d'une année très contrastée avec, au premier semestre, des marges mises transitoirement sous pression par le décalage mécanique entre l'impact immédiat des mesures de relance sur les charges de personnel, et le bénéfice progressif de ces mesures sur le taux d'occupation, et donc sur le chiffre d'affaires. Le second semestre 2024 affiche en revanche un net rebond de ces marges opérationnelles, avec la maitrise des charges de personnels (+0,5% donc stables par rapport au premier semestre), ainsi que la poursuite de l'amélioration des taux d'occupation. En conséquence, l'EBITDAR sur le second semestre ressortirait +19% au-delà de celui enregistré au premier semestre, et l'EBITDA hors IFRS 16 afficherait même un différentiel de +67%. Bien que les marges affichées soient en deçà des niveaux normatifs attendus à terme, le second semestre illustre une dynamique favorable qui devrait se prolonger dans les semestres qui viennent. A fin décembre 2024, le volume de cessions signées depuis mi-2022 s'élève à 916 ME, principalement constitué d'opérations de " sale & lease back ", mais également des premières cessions d'actifs opérationnelles. Les cessions réalisées en 2024 font ressortir des plus-values de cessions de l'ordre de 30 ME. Pour rappel, afin de poursuivre son désendettement et assurer les engagements pris vis-à-vis des partenaires bancaires, le Groupe avait relevé à 1,5 MdE (entre mi-2022 et fin 2025) ses ambitions de cessions, intégrant la cession d'actifs immobiliers (PropCo) et opérationnels (OpCo). Cette ambition est aujourd'hui confirmée et confortée. Cette ambition laisse près de 600 ME de cessions restant à date à réaliser d'ici fin 2025, qui mobilise aujourd'hui les équipes du Groupe sur des marchés de l'investissement encore convalescents, mais qui semblent se réouvrir progressivement. A date, plus de 2 MdsE de cessions éventuelles (PropCo et/ou OpCo)) font aujourd'hui l'objet de discussions ou de négociations entre emeis et plusieurs acquéreurs potentiels, preuve à la fois du dynamisme des équipes d'emeis mais également de l'appétit croissant des investisseurs pour les actifs de santé. A fin décembre 2024, la dette nette du Groupe s'élève à environ 4,781 MdsE (hors ajustements IFRS), à comparer à 4,676 MdsE à fin 2023. La position de trésorerie du Groupe s'élève à fin 2024 à 524 ME, en baisse de -129 ME au cours du second semestre 2024. A court terme, la trajectoire de reprise opérationnelle se confirme, notamment depuis le second semestre 2024. Cette tendance se prolongera en 2025 sous les effets combinés d'un redressement des taux d'occupation, de la capture d'effets prix favorables et de la meilleure maitrise des charges opérationnelles. emeis communiquera chaque année les tendances anticipées pour l'exercice en cours. Les tendances attendues pour 2025 semblent porteuses. Dès lors, en 2025, le Groupe anticipe ainsi un EBITDAR en hausse de +15% à +18% à périmètre constant (excluant les effets des cessions opérationnelles éventuelles en 2025) par rapport à 2024, prolongeant et accentuant ainsi la dynamique d'amélioration de la performance engagée ces derniers trimestres.

Clariane : +4% suivi de Nexans (+3%)

ArcelorMittal (+3%) a présenté ses résultats pour les périodes de trois mois et de douze mois closes le 31 décembre 2024. Le résultat d'exploitation est résilient malgré des conditions de marché difficiles : l'EBITDA de l'exercice 2024 est ainsi de 7,1 milliards de dollars (EBITDA/tonne de 130 $/t) et reflète les améliorations structurelles de l'activité et les avantages de la diversification régionale/produit. Le résultat net ajusté de l'exercice 2024 est de 1,3 Milliard de dollars. Il a été impacté par des éléments hors trésorerie et exceptionnels totalisant 1 Milliard de dollars (y compris des dépréciations, des coûts de restructuration et des charges fiscales ponctuelles). Le bénéfice net ajusté pour l'exercice 2024 ressort à 2,3 Milliards de dollars (bénéfice de base ajusté de 2,95 dollars) Au cours des 12 derniers mois, la société a généré des liquidités nettes provenant des activités d'exploitation de 4,9 Milliards de dollars et engagé des investissements de maintenance/normaux de 2,8 Milliards de dollars, ce qui a généré un flux de trésorerie de 2 Milliards de dollars. Sur ce montant, la société a investi 1,3 Milliard de dollars dans des projets d'investissement stratégiques de croissance, a restitué 1,7 Milliard de dollars aux actionnaires et a alloué un montant net de 0,6 Milliard de dollars aux fusions et acquisitions. La société a développé son activité et récompensé ses actionnaires (rendement en espèces global de 8,4%), tout en maintenant un bilan solide.

Pernod Ricard (+2,5%) revoit ses objectifs de revenus à la baisse... Le groupe de spiritueux s'attend désormais à un repli organique de son chiffre d'affaires 2024-2025, citant un environnement macro-économique difficile et des incertitudes géopolitiques accrues qui impactent le marché des spiritueux en Chine et les Etats-Unis. En octobre, le management prévoyait un "retour à la croissance organique, avec une reprise continue des volumes" pour l'ensemble de son exercice 2024/2025 qui a débuté le 1er juillet. Sur le premier semestre de son exercice décalé, la société enregistre un chiffre d'affaires de 6,176 milliards d'euros, en recul de -4% en organique et de -6% en publié, impacté par un effet de change négatif de -177 ME, principalement dû au Peso argentin, à la Livre turque et au Naira nigérian. Cet impact est en partie compensé par un effet de périmètre positif de +29 ME. Le ROC s'élève à 1,985 MdE, en baisse organique de -2%, et de -7% en publié. La marge brute est en recul de 20 pdb en organique, impactée par un effet mix-marché négatif, une augmentation des promotions, et ce malgré une baisse des coutants grâce aux programmes d'efficacités opérationnelles. Enfin, le résultat net part du Groupe ressort à 1,190 MdE, en baisse de -24%, incluant des charges d'exploitation non courantes relatives aux projets de transformation du Groupe et des coûts de réorganisation. Le Free Cash-Flow s'élève à 440 ME, en hausse de +139 ME par rapport au S1 2023/24, bénéficiant d'une amélioration du besoin en fonds de roulement, avec une moindre hausse des créances clients et une amélioration continue de la gestion des stocks de produits finis. En fonction de l'amplitude des hausses potentielles de tarifs douaniers, l'exercice 2025/26 devrait être une année de transition, avec une amélioration de tendance du chiffre d'affaires en organique. Dans un contexte sans précèdent de tensions commerciales, le groupe explique se focaliser sur la protection de sa marge opérationnelle organique. Sur les exercices allant de 2026/27 à 2028/29, il anticipe une amélioration de sa croissance organique dans une fourchette comprise, en moyenne, entre +3% et +6%, ainsi qu'une progression de notre marge opérationnelle organique. Les initiatives d'efficacités opérationnelles seront poursuivies, afin d'optimiser les opérations et de simplifier l'organisation, pour un total d'environ 1 MdE de 2025/26 à 2028/29. Durant cette période, la direction vise à maintenir les investissements en faveur de nos marques, avec un taux de frais publi-promotionnels d'environ 16% du chiffre d'affaires, tout en restant agiles et réactifs pour maximiser les opportunités de croissance par marques et par marchés L'ambition est de continuer à délivrer une forte génération de cash, visant un taux de conversion d'environ 80% et plus pour financer sa politique financière, avec des investissements stratégiques qui se normalisent autour de 1 MdE à partir de l'exercice 2025/26. Le management se dit confiant dans sa stratégie, dans l'agilité de son modèle opérationnel pour créer de la valeur, ainsi que dans la mobilisation de ses équipes, face aux défis cycliques actuels.

Genfit : +2% avec Coface, SES, Eramet

Innate : +1,5% avec Valo, Nexity, Vallourec, Remy Cointreau, Groupe Crit, Schneider, Wavestone, Crédit Agricole, Vicat

VALEURS EN BAISSE

SoiTec (-30% !) Le chiffre d'affaires du T3 2024/2025 a atteint 226 ME, quasiment stable par rapport à celui du T2 2024/2025, et en baisse de 10% à périmètre et taux de change constants par rapport au T3 2023/2024. Le chiffre d'affaires des 9 premiers mois de l'exercice fiscal 2024/2025 atteint 564 ME, en diminution de 12% en données publiées et de 13% à périmètre et taux de change constants comparé aux 9 premiers mois de l'exercice fiscal précédent. Les objectifs annuels sont ajustés. La société prévoit désormais un chiffre d'affaires annuel est attendu en baisse d'un niveau “high single digit”, à périmètre et taux de change constants contre stable précédemment. La marge d'EBITDA est attendue entre 32% et 34% contre environ 35% précédemment. Compte tenu du manque de visibilité actuelle sur les marchés finaux, la société indique qu'il est encore trop tôt pour communiquer des objectifs financiers spécifiques pour l'exercice fiscal 2026. En raison des conditions de marchés actuelles, Soitec anticipe à ce stade une croissance relativement limitée au cours de l'exercice fiscal 2025-2026

Kalray (-12%) a fait un point sur son chiffre d'affaires 2024 et les avancées de sa feuille de route. Au terme de l'exercice 2024, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires consolidé de 24.825 KE, contre 25.829 KE un an auparavant, Kalray ayant quasiment rattrapé au 2nd semestre son retard pris au 1er semestre. La répartition du chiffre d'affaires 2024 est la suivante : 85% sur la partie "Entreprise" (offre Ngenea) et 15% sur la partie "Carte d'Accélération" (vente de cartes d'accélération) Le chiffre d'affaires est réparti entre l'Europe (incluant la Grande-Bretagne) qui représente 42% des revenus 2024, les États-Unis (49%), et le reste du monde (9%). Si le chiffre d'affaires reste stable par rapport à l'année passée, Kalray anticipe un EBITDA en baisse significative, de l'ordre de - 8 ME sur l'exercice. Cette baisse est essentiellement liée à une marge plus faible dû à l'environnement économique ainsi qu'aux investissements conséquents réalisés en début d'année 2024, en particulier dans le cadre du développement de la dernière génération de processeur Dolomites, partiellement compensés par les premiers effets du plan d'actions de réductions des coûts mis en oeuvre à partir de septembre 2024.

Les marges sous-jacentes d'Ayvens (-5%) s'élèvent à 541 points de base au T4 2024, contre 507 points de base au T4 2023. Les marges du groupe sont de 675 millions d'euros, en hausse de +44,9% par rapport à 466 millions d'euros au T4 2023. Pour 2024, les marges s'élèvent à 2,697 millions d'euros, correspondant à 532 points de base d'actifs productifs sur une base sous-jacente. Le résultat unitaire de la vente de véhicules d'occasion est de 1.267 euros hors impacts des ajustements de dépréciations, avec une baisse progressive par rapport au T3 2024 (1.420 euros) amplifiée par une saisonnalité défavorable. Le résultat unitaire de la vente de véhicules d'occasion est à 239 euros, incluant les impacts de la réduction des coûts d'amortissement et du PPA par rapport à 493 euros au T3 2024. Les synergies s'élèvent à 41 millions d'euros au T4 2024, contre 32 millions d'euros au T3 2024. En 2024, les synergies ont atteint 121 millions d'euros. Le coefficient d'exploitation est de 60,2% au T4 2024 et à 63,2% en 2024. Le coût du risque s'élève à 27 bps vs. 19 bps au T4 2023 et le coût du risque 2024 est de 24 bps. Le résultat net part du groupe passe à 160 millions d'euros au T4 2024 et à 684 millions d'euros en 2024. La Rentabilité des capitaux propres tangibles (ROTE) est de 7,8 % au T4 2024 et de 8,6 % en 2024. Le bénéfice net par action s'élève à 0,73 euros en 2024, contre 0,99 euros en 2023. Les actifs productifs ont augmenté de 2.9 % par rapport à fin 2023. Le dividende proposé est de 0,37 euros par action (taux de distribution de 50%). Le ratio CET1 s'élevait à 12,6% à la fin 2024 (Application de CRR 3 à partir du 1er janvier 2025 avec augmentation attendue du ratio CET 1 d'environ 70 points de base).

Kering retombe de 3%, alors que c'est déjà fini pour Sabato De Sarno chez Gucci ! La marque phare de Kering annonce la fin de sa collaboration avec le Directeur de la Création, seulement deux ans après son arrivée. Le défilé Automne-Hiver 2025 du 25 février à Milan sera présenté par le studio de création de Gucci. La nouvelle Direction Artistique sera annoncée en temps voulu, précise Kering. Le créateur n'aura pas réussi à redresser la marque italienne dans un contexte de ralentissement de la demande de produits haut de gamme, notamment en Chine. Kering a prévenu en octobre que son bénéfice annuel tomberait à son plus bas niveau depuis 2016 alors que les ventes comparables de Gucci ont chuté de 25% au troisième trimestre.

Believe : -2% avec Stellantis avant ses comptes

Casino : -1% avec SopraSteria, Edenred, Verallia, Stedim

Dior : -0,5% avec Alten et Mersen

Société(s) citée(s) :
https://bourse.fortuneo.fr/actualites/ouverture-paris-societe-generale-s-envole-soitec-plonge-2637254
Fortuneo