Orange s'adjuge 2,5% à 13,4 euros, au plus haut depuis début 2020, après le relèvement d'un de ses objectifs 2025. L'opérateur télécoms anticipe désormais une croissance de son EBITDAaL supérieure à 3%, contre environ 3% précédemment, porté par une dynamique commerciale soutenue et une amélioration de sa rentabilité. Il vise toujours un cash-flow organique des activités télécoms d'au moins 3,6 milliards d'euros.

Sur le premier semestre, la firme affiche une croissance de son EBITDAaL de 3,8% à 5,675 MdsE, avec une accélération notable de 0,9% en France, et une croissance du cash-flow organique de 7,7% à 1,67 MdE.

CIC Market Solutions ('achat') explique que l'intensification de la pression sur les prix sur le marché français est plus que compensée par les économies de coûts. Les résultats démontrent la capacité de résilience du groupe face à une concurrence accrue en France, tandis qu'une consolidation potentielle devrait soutenir la poursuite d'un exercice financier solide. Pour Barclays ('surpondérer'), les indicateurs clés de performance restent rassurants.

Lors de la conférence de présentation des résultats, Christel Heydemann a indiqué qu'Orange est prêt à s'engager dans des discussions en vue d'une consolidation du marché des télécoms en France. Alors qu'Altice France est en train de finaliser un plan de restructuration de sa dette, les spéculations vont bon train quant à l'avenir de SFR et un possible intérêt de ses concurrents directs. "Comme vous le savez, SFR est en train de restructurer sa dette, ce n'est pas encore terminé donc nous ne pouvons faire aucun commentaire sur ce que SFR veut faire", a déclaré la directrice générale. "Mais je peux confirmer que, la France étant notre premier marché, nous sommes prêts à nous engager et, en effet, des discussions préliminaires sont en cours entre les opérateurs", a-t-elle ajouté. "Nous pensons qu'il y a un besoin de consolidation, tant en France qu'en Europe", a-t-elle souligné.