Legrand perd encore près de 6% à 84,20 euros ce lundi, dans un marché qui reste déboussolé par les droits de douanes US et la posture de Donald Trump qui se veut pour le moment inflexible sur le dossier, alors que le broker Citigroup reste à l'achat sur le titre, mais avec un objectif de cours ramené de 125 à 120 euros. Barclays est lui toujours à 'surpondérer' avec un cours-cible ajusté à 123 euros, tandis que HSBC est à 'conserver' sur le titre avec un objectif qui est passé à 102 euros. Après un roadshow avec le management, RBC était auparavant repassé de 'sousperformance' à 'performance sectorielle' en ciblant un cours de 113 euros, alors que le titre reste "l'un des meilleurs choix" du côté de la Deutsche Bank dans le secteur électrique... À la suite des bons résultats du quatrième trimestre et aux prévisions encourageantes pour 2025, le broker avait rehaussé ses estimations de BPA de 4% en moyenne au cours des prochaines années et son cours cible à 123 euros. Les centres de données à eux seuls devraient contribuer à environ 2,5% de la croissance du groupe en 2025.
Le groupe propose en attendant le versement d'un dividende de 2,20 euros par action, en croissance de 5%, représentant un taux de distribution proche de 50%.
Tenant compte des perspectives macroéconomiques mondiales actuelles et des politiques douanières effectivement appliquées à la date de la publication, et confiant dans son modèle de création de valeur intégrée, Legrand s'est fixé pour objectifs pour l'année 2025 : une croissance de ses ventes comprise entre +6% et +10% (organique et par acquisition, hors effets de change) ; une marge opérationnelle ajustée (après acquisitions) globalement ; et un taux de réalisation RSE d'au moins 100% pour la première année de sa feuille de route 2025-2027...