LA TENDANCE
Après son rebond de la veille, le CAC40 va tenter de confirmer ce sursaut ce vendredi, ce qui n'est pas gagné puisque la tendance se dessine en léger repli de 0,5% en pré-séance ce vendredi... Wall Street a en effet reculé hier soir, en s'éloignant de ses récents sommets après l'intervention de Jerome Powell moins chaleureuse que prévu par certains analystes... Le président de la Réserve fédérale américaine a déclaré qu'il n'était pas nécessaire pour l'institution de se précipiter pour réduire les taux d'intérêt, du fait de la croissance économique, de la solidité du marché de l'emploi et d'une inflation supérieure à l'objectif de 2%. Ces commentaires pourraient venir renforcer l'hypothèse que la Fed ralentira l'an prochain le rythme de son assouplissement monétaire par rapport à ce qui était anticipé au préalable...
WALL STREET
Le S&P 500 a cédé 0,60% à 5.949 pts, alors que le Dow Jones a reculé de 0,47% à 43.750 pts. Le Nasdaq a de nouveau perdu 0,64% à 19.107 pts. Cisco (-2,1%) était sous pression suite à sa dernière publication, tandis que Disney (+6,2%) s'est distingué au contraire en vive hausse... Au lendemain de chiffres sans surprise de l'inflation des prix à la consommation, ceux des prix à la production sont ressortis également quasiment 'en ligne' - même si l'indice hors éléments volatils a progressé un peu plus que prévu... A noter aussi, des chiffres toujours résistants de l'emploi hebdomadaire.
Si J. Powell a noté que les responsables de la Fed considéraient toujours l'inflation sur "une trajectoire durable vers les 2%" qui permettra à la banque centrale américaine de rapprocher "avec le temps" les taux du seuil de neutralité, il a ajouté que le rythme de cet assouplissement monétaire n'était "pas prédéterminé"..."L'économie n'envoie aucun signal indiquant que nous devons nous précipiter pour baisser les taux", a martelé le patron de la banque centrale US lors d'un événement organisé par la Fed de Dallas. "La solidité que nous constatons actuellement dans l'économie nous donne la capacité d'aborder nos décisions avec prudence".
Les responsables de la banque centrale tentent désormais d'évaluer l'impact potentiel des premières décisions que prendra Donald Trump début 2025, concernant particulièrement les baisses impôts et les hausses de droits de douane qui pourraient avoir un impact sur la croissance et sur le devenir de l'inflation US. En attendant, Jerome Powell a estimé que le tableau économique actuel était "remarquablement bon", avec notamment un taux de chômage toujours bas (4,1%) et une croissance annuelle de 2,5% "solide", supérieure aux estimations de la banque centrale américaine. Cependant, les principaux indicateurs de l'inflation se situent toujours "au-dessus des objectifs"...
En bourse, les investisseurs anticipent toujours une baisse des taux supplémentaire de 25 points de base lors de la prochaine réunion de la Fed, des 17 et 18 décembre, mais commencent à ajuster leurs prévisions d'assouplissement monétaire pour l'an prochain, en raison de la récente victoire électorale de Donald Trump et des données toujours élevées de l'inflation... Lorie Logan, la patronne de la Fed de Dallas, avait auparavant jugé que les modèles montraient que les taux des fed funds pourraient être déjà très proches de la neutralité. Il reste des baisses de taux à venir selon la responsable, mais la banque centrale américaine se rapprocherait donc du fameux taux "neutre", ni stimulant, ni restrictif... Logan a ajouté que les responsables de la Fed devaient procéder avec prudence en matière de politique monétaire et qu'il ne s'agirait pas de baisser les taux trop fortement, au-delà de ce taux neutre. Elle note que les progrès concernant l'inflation ont été larges.
ECO ET DEVISES
Sur le front économique aux États-Unis ce jeudi, l'indice des prix à la production d'octobre a augmenté de 0,2% d'un mois sur l'autre et de 2,4% sur un an, alors que le consensus FactSet était de +0,2% sur un mois et +2,3% sur un an. Hors alimentation et énergie, le PPI a progressé un peu plus que prévu, de 0,3% d'un mois sur l'autre et 3,1% sur un an, contre des consensus de +0,2% et +3%, respectivement...
Les inscriptions au chômage ont légèrement reculé la semaine passée aux États-Unis. Le Département américain au Travail a annoncé, pour la semaine close au 9 novembre, des inscriptions au chômage au nombre de 217.000, en repli de 4.000 par rapport au niveau confirmé de la semaine antérieure. Le consensus était positionné à 224.000.
Ce vendredi, les marchés suivront les ventes américaines de détail du mois d'octobre (14h30, consensus +0,4% en comparaison du mois antérieur, +0,3% également hors automobile et +0,4% hors automobile et essence). L'indice manufacturier Empire State de la Fed de New York pour novembre sera dévoilé à la même heure (consensus FactSet +0,7). Les prix à l'import et à l'export d'octobre seront aussi connus à 14h30 (consensus -0,1% pour les prix à l'import). Les chiffres de la production industrielle d'octobre seront annoncés à 15h15 (consensus -0,3%, taux d'utilisation des capacités estimé de 77,1%). Les stocks des entreprises pour septembre seront révélés à 16 heures (consensus +0,2%).
La parité euro / dollar reste discutée à 1,0560$ ce matin. Le baril de Brent se négocie sous les 72$. L'once d'or se traite 2.565$, tandis que le bitcoin tourne autour des 88.000$.
VALEURS A SUIVRE
TotalEnergies, BP, Equinor et Shell annoncent investir pour contribuer à l'Objectif de Développement Durable n°7 des Nations Unies (ODD 7), qui vise à garantir l'accès de tous à une énergie abordable, fiable, durable et moderne. Les quatre majors de l'énergie s'engagent à investir conjointement 500 millions de dollars, destinés à créer un impact positif pour l'accès à l'énergie des populations dans des régions clés au cours des prochaines années. Malgré les efforts en cours, les progrès vers un accès universel à l'énergie ont stagné, en particulier à la suite des récents chocs macroéconomiques et à la hausse des prix de l'énergie. En 2022, le nombre de personnes sans accès à l'électricité dans le monde a augmenté d'environ 10 millions pour atteindre 685 millions. De plus, environ 2,1 milliards de personnes, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, n'ont pas accès à des installations de cuisson propres, impactant de manière disproportionnée les femmes et les jeunes filles qui portent souvent le poids des responsabilités domestiques.
Sanofi : L'Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (US Food and Drug Administration, FDA) a accepté d'examiner la nouvelle demande de licence supplémentaire de produits biologiques (Supplemental Biologicals License Application, sBLA) pour Dupixent (dupilumab) dans le traitement de patients adultes et pédiatriques âgés de 12 ans et plus atteints d'urticaire chronique spontanée (UCS) dont la maladie n'est pas adéquatement contrôlée par un traitement antihistaminique H1. La date d'action cible pour la décision de la FDA est le 18 avril 2025. La nouvelle sBLA est étayée par les données du programme clinique de phase 3 LIBERTY-CUPID (étude A, étude B et étude C) pour Dupixent dans l'UCS. La sBLA inclut les résultats de l'étude C, qui a été menée chez des patients atteints d'UCS non contrôlée sous traitement antihistaminique standard. L'étude C, le deuxième essai clinique pivot LIBERTY-CUPID chez des patients naïfs de biothérapie, a satisfait à ses critères d'évaluation principaux et secondaires clés, confirmant les résultats observés dans l'étude A précédente. Les résultats ont montré que Dupixent réduit significativement les démangeaisons et l'activité de l'urticaire.
Kering : Dans le cadre de la gestion active de sa liquidité et de l'accroissement de sa flexibilité financière, le groupe Kering indique avoir réalisé une émission obligataire en une tranche pour un montant total de 750 millions d'euros à 10 ans, assortie d'un coupon de 3,625%. "L'accueil très favorable de cette offre par les investisseurs obligataires confirme la confiance du marché dans la qualité du crédit de Kering", précise le groupe qui est noté "BBB+" à long terme par l'Agence Standard & Poor's.
Bastide a réalisé un chiffre d'affaires solide de 133,8 ME au premier trimestre de son exercice 2024-2025, soit une croissance organique de 9% sur un an. Les activités de prestations de santé à domicile (Respiratoire, Nutrition-Perfusion-Stomathérapie), maintiennent un rythme de croissance organique élevé à +10,9% et représentent désormais 63,2% du chiffre d'affaires du Groupe. La reprise de la croissance de l'activité " Maintien à Domicile " se confirme et s'accélère, particulièrement dans les segments des Magasins et des Collectivités, avec une croissance organique de +6% sur le trimestre. Les activités à l'international représentent 16% du chiffre d'affaires du Groupe Bastide. Bastide réitère son objectif de chiffre d'affaires de plus de 560 ME (sur le périmètre actuel) pour l'exercice 2024-2025 et confirme son objectif de marge opérationnelle courante supérieure ou égale à 8,7% sous l'effet de la politique de contrôle des coûts en place, de la progression continue de la part des activités à plus forte valeur ajoutée dans le chiffre d'affaires et d'un environnement prix stable attendu sur l'exercice en cours. Le désendettement et l'amélioration des ratios d'endettement, notamment du levier financier, font partie des priorités. Bastide précise avoir finalisé la vente de son activité commerciale en Suisse et la cession de l'actif immobilier en Suisse est prévue d'ici fin 2024. Bastide poursuit l'évaluation de son portefeuille d'activités avec pour objectif la cession d'actifs ne s'inscrivant plus dans la stratégie ou offrant un potentiel de croissance organique ou de création de valeur additionnelle limité à court et moyen terme.
Vallourec, un leader mondial de solutions tubulaires premium, annonce aujourd'hui ses résultats du troisième trimestre 2024. Le RBE ressort à 168 millions d'euros, avec une solide marge de RBE de 19% et une très forte génération de trésorerie globale de 130 millions d'euros. La dette nette est ramenée à 240 millions d'euros, ce qui correspond au huitième trimestre consécutif de désendettement, en baisse de 124 millions d'euros par rapport au T2 2024. Perspectives pour l'exercice 2024 : Confirmation d'un RBE Groupe compris entre 800 et 850 millions d'euros ; Confirmation d'une génération de trésorerie globale positive au second semestre ; Confirmation de la poursuite de la réduction de la dette nette au second semestre 2024, par rapport au deuxième trimestre 2024.
L'Actif Net Réévalué par action d'Altamir s'élève à 35,58 euros au 30 septembre 2024, après distribution d'un dividende de 1,08 euro/action le 24 mai. En incluant le dividende il est en hausse de +2,9% par rapport au 31 décembre 2023 (35,62 euros). Rappelons qu'au 31 mars et au 30 septembre, Altamir ne réévalue que les sociétés cotées du portefeuille ainsi que celles dont les cessions sont annoncées au cours du trimestre. L'Actif Net Réévalué (capitaux propres en IFRS) s'élève ainsi à 1.299,2 ME (contre 1.296,8 ME au 30 juin 2024 et 1.300,7 ME au 31 décembre 2023). La création de valeur de +16,9 ME générée sur le trimestre s'explique principalement par la revalorisation d'Europe Snacks à son prix de cession (impact: +11,3 ME dans le secteur Consumer) et par la hausse du cours de bourse de ThoughtWorks (impact : +6 ME en Tech & Telco). Sur les neuf premiers mois de l'année, les produits de cession comprennent 217,8 ME issus de 8 cessions totales, principalement Europe Snacks (122,8 ME) et Crystal (64 ME), ainsi que 75,4 ME de produits de cessions partielles et revenus, principalement issus du refinancement de THOM (59,6 ME). Les comptes sociaux affichent au 30 septembre 2024 une trésorerie nette de -70,2 ME, contre -51,3 ME au 30 juin 2024 et -43,2 ME au 31 décembre 2023. Altamir dispose de lignes de crédit à hauteur de 135 ME, dont 95 ME au niveau de la société et 40 ME au travers du FPCI dédié Astra. Au 30 septembre 2024 le montant maximum des engagements d'Altamir s'établit à 506,9 ME (dont 106 ME investis ou engagés mais non encore appelés) qui seront investis sur les 4 prochaines années.
Robertet, leader mondial des matières premières naturelles pour les parfums et les arômes, annonce l'entrée du Fonds Stratégique de Participations (FSP), géré par ISALT, et de Peugeot Invest à son capital, aux côtés de la famille Maubert qui se renforcera. Les deux nouveaux actionnaires ont permis la sortie du capital, pour l'essentiel, de dsm-firmenich dans une opération de marché (procédure accélérée de construction d'un livre d'ordre) qui élargit le flottant de la société. Dans le cadre de cette opération, le FSP, géré par ISALT, et Peugeot Invest acquièrent chacun une participation de 7,1% du capital de Robertet, pour un investissement individuel de 125 millions d'euros, qui se décompose en un bloc d'actions ordinaires (4,9% du capital) et des certificats d'investissement (2,2% du capital). Cet investissement, rendu possible par le désengagement de dsm-firmenich, fait l'objet d'accords avec Maubert SA, la holding familiale détenant le contrôle de Robertet, visant à renforcer sur le long terme la gouvernance, la structure actionnariale et l'indépendance de Robertet. Le FSP et Peugeot Invest ont vocation à rejoindre le Conseil d'administration de Robertet, en tant que membres indépendants, avec le soutien de Maubert SA. L'opération de marché contribue aussi à l'élargissement du flottant de la société. Robertet ouvre un nouveau chapitre de son histoire actionnariale et réaffirme à l'occasion de cette opération son engagement en faveur d'une meilleure liquidité et animation du marché de son titre. Fondé en 1850 à Grasse par la famille Maubert, Robertet a construit un positionnement unique de leader du segment naturel, et d'acteur majeur des arômes et parfums. L'entreprise s'est imposée comme l'un des leaders mondiaux dans ce domaine, maîtrisant l'intégralité de la chaîne de valeur, de l'ingrédient aux produits finis destinés aux marchés de la beauté, de la santé et de l'agroalimentaire. Cette intégration verticale, du sourcing des matières premières à la création des compositions, permet à Robertet de garantir une traçabilité et une qualité d'exception. L'entreprise est reconnue pour son engagement. Elle a réalisé plus de 720 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont plus de 80% à l'international, en 2023.
Amundi a annoncé l'acquisition d'aixigo, société technologique ayant développé une offre de services modulaire à forte valeur ajoutée pour les distributeurs de produits d'épargne. Sa plateforme, entièrement basée sur des interfaces de programmation d'application, permet d'intégrer très rapidement et facilement de nouveaux services dans les infrastructures informatiques existantes de banques et d'intermédiaires financiers. Amundi, qui est déjà présente sur ce créneau porteur grâce à sa ligne métier Amundi Technology et son offre Alto, entend accélérer son développement grâce à l'acquisition d'aixigo, et ainsi continuer à s'affirmer comme un fournisseur de 1er plan de technologie et de services. Amundi va également renforcer sa couverture client et géographique sur ce marché grâce à la base de clientèle d'aixigo en Allemagne, en Suisse, et au Royaume-Uni. Fondée en Allemagne il y a 25 ans par des universitaires, aixigo s'est fortement développée ses dernières années et a vu ses revenus croitre significativement. Forte de 150 collaborateurs, aixigo sert aujourd'hui plus de 20 clients, notamment des institutions financières internationales. Au total, 60.000 conseillers se servent ainsi quotidiennement des applications d'aixigo pour suivre leurs clients, construire et piloter l'allocation de leurs portefeuilles, passer des ordres ou encore générer des reportings. Amundi estime que cette transaction sera fortement créatrice de valeur grâce au potentiel de croissance de l'activité, ainsi qu'aux synergies de revenus et de coûts. Le montant de la transaction est de 149 millions d'euroset le retour sur investissement est prévu proche de 10% après 3 ans, et supérieur à 12% après 4 ans.
Neoen, leader indépendant français de la production d'énergie exclusivement renouvelable, annonce avoir remporté 164 MWc de projets solaires et agrivoltaïques lors du dernier appel d'offres gouvernemental géré par la Commission de Régulation de l'Energie (CRE). Grâce à ces 7 projets, Neoen se classe premier lauréat de la session CRE 5.6 et conserve sa position de leader sur l'ensemble des sessions PPE2 dans la catégorie des centrales solaires au sol avec 642 MWc remportés. Ces nouveaux gains permettent à Neoen de franchir le cap des 2.5 GW de capacité sécurisée en France. La mise en service de ces parcs devrait s'échelonner entre 2026 et 2029 pour 6 d'entre eux, tandis que celle de Tourneuve (73 MWc, Lot-et-Garonne) interviendra en 2032 après des travaux d'adaptation du réseau électrique qui seront entrepris par le gestionnaire de réseau.
Plastivaloire a réalisé au 4ème trimestre 2023-2024 (de juillet à septembre 2024) un chiffre d'affaires solide de 183,3 ME, en retrait limité de -4,3% (-3,5 % à taux de change constant), grâce à un bon mois de septembre avec des cadences de production satisfaisantes et une facturation élevée d'outillages en rapport avec le lancement de nouveaux programmes. L'activité du secteur Automobile (pièces et outillage) apparaît ainsi quasiment stable sur le trimestre (-0,9%) malgré le contexte défavorable et contribue pour 150,4 ME. Le secteur Industries (pièces et outillage) est en repli de -17,4%, à 32,9 ME, toujours affecté par la baisse conjoncturelle de la demande. Par zone géographique, l'activité en Europe fait preuve d'une belle résistance dans un contexte marqué par le ralentissement des principaux constructeurs automobiles et atteint 154,1 ME (-2,3%, -2,2% à taux de change constant). L'Amérique du Nord enregistre un chiffre d'affaires de 29,2 ME, en baisse de -13,4% (-9,3% à taux de change constant). Le Groupe a enregistré ainsi un chiffre d'affaires annuel 2023-2024 de 777,3 ME, supérieur à l'objectif fixé en août dernier (environ 760 ME), et parvient à limiter le repli à -6,8% (-6,3% à taux de change constant) sur l'ensemble de l'année. Ce niveau inclut le périmètre allemand et tchèque cédé fin septembre dernier à hauteur de 74ME. Sur l'exercice, le secteur Automobile (pièces et outillage) représente un chiffre d'affaires de 645,9 ME, soit 83,1% du chiffre d'affaires global, en retrait de -3,9%, affichant une bonne résistance dans un marché en recul. La contribution du secteur Industries est en retrait cette année avec un chiffre d'affaires de 131,5 ME, à -18,8% (soit 16,9% de l'activité globale), en raison de la dégradation de la conjoncture dans certains secteurs comme le bâtiment. Géographiquement, l'activité en Europe atteint un chiffre d'affaires de 674,4 ME, soit une baisse de -6,4% (-5,8% à taux de change constant) et la zone Amérique (Etats-Unis - Mexique) enregistre un chiffre d'affaires de 102,9 ME, en recul de -9,4% (-9,2% à taux de change constant). Le Groupe Plastivaloire confirme son objectif de réaliser une marge d'EBITDA annuelle autour de 6,5%, comme annoncé à la fin du mois d'août 2024. Pour rappel, ce niveau intègre une contribution dilutive du périmètre cédé en fin d'exercice et s'explique également par les coûts significatifs engagés sur le démarrage de nouveaux programmes, qui n'ont été que partiellement compensés sur l'exercice par le chiffre d'affaires correspondant. Plastivaloire rappelle avoir obtenu un waiver auprès de ses partenaires bancaires, relatif au seuil minimum d'EBITDA stipulé dans ses accords de prêt pour l'exercice 2023-2024. En 2024-2025, le Groupe s'appuie toujours sur un portefeuille solide et dynamique de programmes mais reste logiquement prudent compte tenu des incertitudes économiques qui peuvent peser sur les cadences de production aussi bien en Automobile qu'en Industries. Dans ce contexte, le Groupe continue ainsi de travailler à l'adaptabilité de ses coûts afin d'améliorer sa performance économique.
Parot réalise au 3ème trimestre un chiffre d'affaires consolidé de 21 millions d'euros, en croissance de 39%. L'activité micro-drones professionnels progresse de 70% et l'activité Photogrammétrie de 4%. À ce niveau d'activité, les opérations courantes du Groupe sont proches de l'équilibre. Sur 9 mois le chiffre d'affaires consolidé s'élève à 51,6 ME, en croissance de 11%. L'activité micro-drones professionnels totalise un chiffre d'affaires de 13,6 ME, soit 65% du chiffre d'affaires du Groupe. La croissance de 70% sur la période est soutenue par les ventes liées à la dernière génération d'ANAFI et la poursuite des bonnes performances de l'ANAFI USA, en France et à l'international. Sur 9 mois, le chiffre d'affaires est porté à 28,7 Me, soit une progression annuelle de 23%. L'activité photogrammétrie totalise un chiffre d'affaires de 7,4 ME, soit 35% du chiffre d'affaires du Groupe, en croissance de 4%. La dynamique commerciale tient progressivement compte des innovations lancées au 1er semestre 2024. Sur 9 mois, le chiffre d'affaires atteint 22,9 ME, soit un recul annuel de 1%. Sur l'ensemble de 2024, le Groupe entend confirmer sa dynamique de croissance et continuer de diminuer sa consommation de trésorerie.
Chez Touax, le total des produits retraités des activités à la fin du 3e trimestre 2024 s'élève à 121,5 ME, contre 116,5 ME à la même période en 2023, en progression de +5 ME, porté par les ventes de matériels détenus en propre et les commissions de syndication. Les taux moyens d'utilisation sur les 9 premiers mois de 2024 confirment la récurrence du modèle d'affaires de Touax et la bonne résistance des économies sur lesquels nous sommes présents. La croissance de l'ensemble des activités est attendue en hausse sauf en Europe qui est marquée par le ralentissement de ses activités manufacturières notamment en Allemagne.