Les petites entreprises françaises ont remporté une large part des marchés publics liés à l'organisation des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), ont indiqué mardi le comité d'organisation et la société chargée de construire les ouvrages pérennes, la Solideo.
Sur les 2,7 milliards d'euros d'achats du comité d'organisation Paris-2024, près de "90% de nos fournisseurs sont français", a assuré lors d'une conférence de presse à Saint-Denis Olivier Debargue, directeur délégué aux achats du comité.
Sur les 2.400 fournisseurs de premier rang de Paris-2024, 2.075 sont implantés en France. Le comité d'organisation a par ailleurs eu recours à environ 600 sous-traitants, dont la nationalité n'a pas été précisée.
Parmi les fournisseurs français, Paris-2024 recense "79% de TPE-PME et plus de 300 structures de l'économie sociale et solidaire (ESS)". 14% des sociétés attributaires des marchés remportés par des fournisseurs français sont des entreprises de taille intermédiaire, est-il encore détaillé.
Du côté de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), "25% des marchés devaient être réservés aux TPE, PME et structures de l'ESS", a rappelé mardi son directeur de la stratégie et de l'innovation Antoine du Souich.
"801 millions d'euros de marchés" publics, soit 36% du total, ont finalement été passés auprès de ces entreprises, largement au-dessus de l'objectif de 25% (536 millions d'euros), atteint dès janvier 2023, a-t-il ajouté.
Alors que l'écrasante majorité des marchés de la Solideo ont été remportés par des firmes françaises, selon M. du Souich, les plus de 2.600 TPE/PME lauréates sont implantées dans pas moins de 85 départements différents, a-t-il souligné.
Près des trois quarts d'entre elles sont cependant basées en Ile-de-France. Les deux tiers des TPE/PME lauréates de marchés publics lancés par Paris-2024 sont implantées dans la région capitale.
Pour le président du comité d'organisation Tony Estanguet, "la vraie raison d'être (des Jeux) de Paris-2024, c'est d'abord de mettre à l'honneur le sport et les valeurs olympiques et paralympiques. Mais c'est aussi d'utiliser les Jeux pour réussir à créer un impact dans notre pays d'un point de vue économique", a-t-il poursuivi.
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