Le Tribunal de commerce de Vesoul avait fixé au 4 novembre la date limite pour le dépôt d'offres de cession ou de continuation. Deux offres ont été déposées :
- CORAIL SM, qui a déjà repris par plan de cession l'activité de la principale filiale de GAUSSIN, METALLIANCE, a déposé une offre de plan de cession s'agissant de GAUSSIN
- Un consortium (au sein duquel M. Christophe Gaussin, dirigeant de GAUSSIN, détiendra une participation minoritaire) a également présenté une offre de reprise.
Ces offres ont, en l'état, été jugé incomplètes et insuffisantes par les administrateurs judiciaires. Le Tribunal de commerce de Vesoul a donc renvoyé leur examen au 27 novembre afin de permettre leur amélioration dans l'intervalle, le cas échéant.
Dans le contexte de son redressement judiciaire, Gaussin fait face à des difficultés pour finaliser et publier les comptes de son exercice 2023. Des décisions comptables doivent être prises en collaboration avec les commissaires aux comptes, s'agissant notamment des provisions à passer et du passif à enregistrer.
A ce stade, Gaussin n'est pas en mesure de publier ses comptes 2023.
A l'ouverture de la procédure de sauvegarde, la société estimait ses passifs échus et à échoir à un total de 77 millions d'euros. Les délais de déclarations des créances ayant expiré, le dernier état du passif établi par le mandataire judiciaire le 24 septembre s'élève à 141 millions d'euros.
"Ces créances ont été contestées à hauteur de 100 millions d'euros. Le montant des contestations ne préjuge pas du montant du passif tel qu'il sera arrêté par les juridictions compétentes à l'issue de la procédure de vérification du passif", explique Gaussin dont la trésorerie au 31 octobre dernier s'élevait à la somme de 1.006.313 euros, dont 602.000 euros mobilisables sous le contrôle du Juge-commissaire du Tribunal de commerce de Vesoul.