En tête du CAC40, EssilorLuxottica s'adjuge 5,5% à 259,4 euros, les opérateurs saluant la solide publication du fabricant des lunettes de soleil Ray-Ban et Oakley. Malgré les "vents contraires" liés aux nouveaux droits de douane américains, le groupe a maintenu son résultat opérationnel ajusté semestriel à 18,3% du chiffre d'affaires à taux de change constants, comme en 2024. Les ventes ont progressé de 5,5% à 14,02 MdsE et le FCF a atteint 951 ME.
"Le succès de Ray-Ban Meta, le lancement de Oakley Meta avec IA et l'enthousiasme pour les lunettes Nuance Audio sont des atouts majeurs dans ce nouvel espace d'opportunités", ont déclaré le PDG Francesco Milleri et le directeur général délégué, Paul du Saillant.
EssilorLuxottica a confirmé son objectif de croissance annuelle de l'ordre de 5% entre 2022 et 2026, à taux de change constants, et vise toujours un résultat opérationnel ajusté de l'ordre de 19% à 20% du chiffre d'affaires à l'issue de cette période.
RBC Capital ('surperformance') déclare que les résultats sont "conformes et rassurants". Le broker constate la croissance du chiffre d'affaires au deuxième trimestre, et affirme qu'EssilorLuxottica continue de "se démarquer dans toutes les régions et sur tous les canaux". Morgan Stanley ('surpondérer') juge également les résultats rassurants, notant une performance "agréablement robuste" en Amérique du Nord. La conférence téléphonique de présentation s'est déroulée sur un ton confiant, la direction soulignant une accélération des activités actuelles, un optimisme quant aux progrès de plusieurs initiatives de croissance et une meilleure compensation de la pression sur les marges tarifaires au deuxième semestre par rapport au premier semestre. JP Morgan ('surpondérer') trouve les résultats globalement conformes aux attentes, avec une croissance satisfaisante dans toutes les régions et une surperformance continue de la vente directe au client (DTC) par rapport à la vente en gros. Maintenir une marge d'EBIT stable est positif malgré un contexte difficile et la pression tarifaire et un mix produit négatif.