Clôture Paris : le CAC 40 progresse encore de 0,64%, proche des 7.800 points...

Clôture Paris : le CAC 40 progresse encore de 0,64%, proche des 7.800 points

LA TENDANCE

Le CAC40 ne s'arrête plus ! L'indice parisien a progressé de nouveau de 0,64% à 7.791 points en clôture, toujours soutenu par les annonces de mesures de relance de l'activité en Chine après un bond de plus de 2% hier. La publication d'un net ralentissement de l'inflation en France et en Espagne renforce par ailleurs les paris sur une nouvelle baisse des taux de la Banque centrale européenne le mois prochain...
Les indicateurs aux Etats-Unis ont aussi conforté l'hypothèse d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine. Wall Street campe ainsi au plus haut ce vendredi, suite à des chiffres rassurants de l'inflation américaine.
L'indice ajusté des prix "core PCE" annoncé ce jour pour le mois d'août aux Etats-Unis a affiché une progression de 0,1% en comparaison du mois antérieur et de 2,7% sur un an, alors que le consensus était de +0,2% par rapport à juillet et +2,7% en comparaison de l'an dernier. Les revenus personnels des ménages pour le mois d'août ont progressé de 0,2% par rapport au mois précédent, contre +0,4% de consensus. Les dépenses personnelles de consommation se sont appréciées de 0,2% d'un mois sur l'autre, contre 0,3% de consensus de place.
Il s'agissait d'un test important, alors que les marchés considèrent pour acquise la victoire contre l'inflation, ce qui justifie aussi que la Fed puisse procéder à des réductions de taux significatives pour normaliser sa politique.

Selon l'outil CME FedWatch, la Fed devrait réduire encore ses taux d'un quart de point (probabilité de 47,9%) ou d'un demi-point (52,1%) le 7 novembre prochain, à l'issue de la future réunion FOMC. L'hypothèse dominante pour le 18 décembre et la dernière réunion monétaire de l'année est celle d'une fourchette allant de 4 à 4,25% sur le taux des fonds fédéraux, avec plus de 50% de probabilité. Cela représente une baisse de trois quarts de point en comparaison des niveaux actuels.

La parité euro / dollar atteint 1,1160$. Le baril de Brent pour livraison novembre se négocie 71,45$ (-0,2%). L'once d'or consolide légèrement à 2.648$.

VALEURS EN HAUSSE

Trigano s'envole de 11%, recherché au lendemain d'une solide publication annuelle. La croissance du chiffre d'affaires, associée à la maîtrise des marges et des coûts, permet d'entrevoir un taux de marge opérationnelle courante 2024 au moins égal à celui de l'exercice 2022-2023 (12,2%). Un dernier trimestre supérieur aux attentes, une MOP 2024 qui sera au moins égale à celle de 2023 et des propos rassurants pour 2025, résume Oddo BHF. Les propos du groupe pour 2025 sont plutôt optimistes et, même en intégrant un scénario conservateur pour le CA et les marges, la valorisation reste très faible (VE/ROC 2025e : environ 3,5x vs un historique à environ 8x). Implicitement, ce niveau de multiple supposerait une révision en baisse du ROC 2024/25e d'au moins 45% ce qui semble trop pessimiste, note le courtier. Ce dernier réitère son opinion 'surperformance' avec un objectif de 158 euros. A noter que le processus d'acquisition de l'activité Mobil Home de Bénéteau est toujours en cours d'étude par l'Autorité de la concurrence en France avec une décision attendue dans le courant du S2...

Forvia bondit de 11% à près de 10 euros malgré une révision à la baisse de ses objectifs annuels. L'équipementier automobile, dont le titre a été divisé par deux cette année, prévoit désormais un chiffre d'affaires 2024 compris entre 26,8 et 27,2 milliards d'euros à taux de change 2024 moyens estimés mis à jour, intégrant une surperformance de la croissance organique estimée à environ 300 points de base. La marge opérationnelle est de son côté anticipée entre 5% et 5,3% par rapport à la prévision de juillet "dans le bas de la fourchette de 5,6% à 6,4% initialement prévue en février". L'impact de la marge opérationnelle révisée sur l'EBITDA conduit à réviser le Cash-flow net (NCF) attendu pour l'exercice 2024 supérieur ou égal à 550 ME (contre supérieur ou égal 2023 en valeur, soit supérieur ou égal à 649 ME, précédemment).

OPMobility : +8% avec Claranova, Bonduelle, Memscap

Valeo : +6,7% suivi de Wordline, STM, Kering (+6%) et Ose

Ubisoft rebondit de 6% après la purge d'hier, suivi de SMCP

Remy Cointreau : +5% avec SEB (+4,5%) avec Stedim, Dior, Stellantis

Renault : +3,5% suivi de LVMH, Atos, Soitec, Vallourec, Equasens

Groupe ADP +3%. CIC Markets est passé à l''achat' sur le gestionnaire des aéroports parisiens en visant 136 euros. La réorganisation des actifs indiens n'a pas été bien communiquée au marché, mais permet de mieux lire l'exposition d'ADP à un pays où le trafic devrait connaître une forte croissance à l'avenir, affirme l'analyste. La signature d'un nouvel accord de régulation économique à l'horizon 2027 " semble désormais envisageable " et serait appréciée par les investisseurs... Enfin, le trafic international hors Europe reste soutenu et la baisse progressive du trafic domestique à Paris et, dans une moindre mesure, dans l'espace Schengen, semble être " bien comprise par le marché ", note le broker.

Pernod Ricard : +2,5% avec Essilor, Mersen, Rexel, Capgemini, Coty, Eramet, Interparfums, FNAC Darty.

VALEURS EN BAISSE

Waga Energy recule de 4,6%, alors que le groupe a démarré une unité de production de biométhane sur le Pôle de valorisation des déchets de Granges (Saône-et-Loire), exploité par la société Valest, filiale de Veolia. Il s'agit du 6e projet d'injection de gaz vert réalisé avec Veolia en 6 ans. Grâce à la technologie Wagabox, développée par Waga Energy, le gaz émis spontanément par les déchets stockés sur le site est valorisé sous forme de biométhane, substitut renouvelable au gaz naturel fossile. Le biométhane est injecté directement dans le réseau de distribution du gaz naturel pour fournir les particuliers et les entreprises.

Cegedim perd 3% suivi de GTT (-2,8%) et Sword (-2%)

Casino : -2% avec Elis, Lisi, Schneider (-1,7%) suivi de Bastide et Getlink

Bouygues recule de 0,5%. Morgan Stanley a réduit sa cible de 34 à 32 euros, soit le niveau le plus bas parmi les analystes suivant le dossier. La banque, à 'sous-pondérer' sur le conglomérat, affirme ne pas être " découragée " dans sa vision prudente sur l'entreprise. Elle abaisse ses attentes de revenus sur 2024-26 de 1 à 2% et celles de flux de trésorerie disponibles d'environ 2 à 8%. Elle souligne les risques pesant sur les bénéfices à court terme, notamment en raison des prix/coûts dans les télécoms et de marchés finaux plus faibles dans le contracting.

Airbus cède 0,4%. L'objectif de livraisons 2024 en danger ? Plusieurs analystes et sources industrielles de 'Reuters' affirment que les livraisons de l'avionneur affichent un rythme plus lent que prévu par rapport à l'année dernière, soulevant de plus en plus de questions quant à la capacité de l'avionneur à atteindre sa guidance annuelle. En juillet, Airbus a abaissé ses prévisions de bénéfices et de livraisons pour l'ensemble de l'année à 770 avions, contre 800 auparavant, en raison de pénuries de pièces détachées et d'autres éléments. L'objectif de production sous-jacent a été repoussé d'un an, à 2027. Airbus aurait livré une trentaine d'avions en septembre, portant à 477 le nombre total d'appareils expédiés depuis le début de l'année, selon les données fournies à 'Reuters' par la société de conseil Cirium Ascend. Si Airbus continue à ce rythme, il pourrait terminer le mois avec 36 livraisons, soit 483 depuis le début de l'année, un niveau inférieur aux 488 livraisons effectuées sur les neuf premiers mois de 2023.

Société(s) citée(s) :
https://bourse.fortuneo.fr/actualites/cloture-paris-le-cac-40-progresse-encore-de-0-64-proche-des-7-800-points-3324993
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