(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris reste dans le rouge vers 7825Pts mais stoppe l'hémorragie initiale grâce à la résilience de Wall Street, avec des indices US qui semblent déjà digérer l'échec d'une adjudication de T-Bonds de maturité '20 ans' la veille (à mi-séance).
Les T-Bonds -contrairement aux actions- restent sur la pente descendante avec +1Pt sur le T-Bond '10 ans' (4,606%) et +2,5Pts sur le '30 ans' à 5,104% (pire niveau depuis octobre 2023, et depuis 20 ans si on clôture à ces niveaux).
Les opérateurs ont déjà pris connaissance de l'indice du climat des affaires, puis de l'indice PMI composite préliminaire de S&P Global pour la France au titre du mois en cours.
Le Dow Jones rebondit de +0,2%, le S&P500 de +0,3%, le Nasdaq affiche déjà +0,8%.
Les derniers chiffres US sont contrastés : la surprise du jour, c'est le rebond de +1,5Pt de la croissance dans le secteur privé.
Selon S&P Global, l'indice 'PMI composite' bondit de +1,5 et ressort à 52,1 en estimation flash pour le mois en cours, à comparer au plus bas de 19 mois de 50,6 observé en avril.
L'indice reprend ainsi de la distance par rapport au seuil fatidique des 50 qui sépare expansion et contraction de l'activité globale.
'La croissance de l'activité et les attentes de production demeurent historiquement faibles, sur fond des inquiétudes actuelles au sujet de l'impact des droits de douanes sur la demande, les chaines logistiques et les prix', tempère S&P Global.
La hausse du PMI contraste avec les ventes de maisons existantes aux Etats-Unis : elles se sont tassées de 0,5% en avril par rapport au mois précédent, à un taux annuel désaisonnalisé de quatre millions, selon les données mensuelles communiquées par la National Association of Realtors.
Le prix médian des ventes de maisons existantes a augmenté de 1,8% sur un an pour s'établir à 414.000 dollars, un sommet historique pour le mois d'avril et le 22e mois consécutif de hausse des prix d'une année à l'autre.
Enfin, le stock de logements existants invendus a grimpé de 9% par rapport au mois précédent pour s'établir à 1,45 million à la fin d'avril, soit l'équivalent de 4,4 mois d'offre au rythme actuel des ventes mensuelles.
Il y a avait également des chiffres en Europe : le climat des affaires en France s'assombrit légèrement en mai, au vu de l'indicateur synthétique de l'Insee qui perd un point pour s'établir à 96, et reste ainsi en deçà de sa moyenne de longue période (100).
L'indice PMI flash composite HCOB de l'activité globale en France s'est établi à 48 en mai, se maintenant ainsi en dessous de la barre du 50 qui sépare la contraction de la croissance pour un neuvième mois consécutif.
Selon Frank Walbaum, analyste de marché chez Naga, les 'tarifs' de Trump semblent ne plus assombrir les anticipations en Allemagne : l'indice-phare allemand avait dépassé la barre des 24.180 mardi, 'marquant un sommet historique grâce à de solides performances dans les secteurs de la technologie et de la santé' (avant de finir mercredi soir à 24.122).
Sur l'obligataire : les Bunds se dégradent encore avec +1Pt à 2,652%, nos OAT prennent +2,2Pts à 3,327%, les BTP italiens +1,5Pt à 3.662%.
Dans l'actualité des valeurs à Paris, Sanofi annonce avoir signé un accord en vue de l'acquisition de Vigil Neuroscience, société spécialisée dans le développement de médicaments innovants pour traiter des maladies neurodégénératives.
Elior Group fait part d'une forte amélioration de son résultat net à 43 millions d'euros au titre de son premier semestre 2024-25, avec une marge d'EBITA ajusté de 4,1%, en progression de 90 points de base (+120 points de base en restauration collective).
En amont de son 'Capital Markets Day', Robertet indique qu'il estime pouvoir atteindre un chiffre d'affaires entre 1,1 et 1,2 milliard d'euros à horizon 2030, le groupe de parfums et d'arômes entendant aussi améliorer son niveau d'EBITDA au-delà de 20%.
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