BMW voit ses profits chuter au premier trimestre mais confirme ses perspectives 2025. Contrairement à grand nombre de ses concurrents, le constructeur automobile allemand a laissé ses prévisions financières inchangées pour l'année, mais a reconnu que les tensions commerciales avaient accru l'incertitude. Le groupe considère certaines des augmentations tarifaires comme temporaires et prévoit des réductions à partir de juillet. Il anticipe également que la stabilisation de l'inflation et des baisses modérées des taux d'intérêt stimuleront la demande sur plusieurs marchés cette année. Le groupe allemand table ainsi toujours sur un bénéfice avant impôts similaire à celui de l'année dernière et une marge opérationnelle située entre 5% et 7% pour son segment automobile.

Mercedes et Stellantis ont abandonné leurs prévisions annuelles en raison du chaos causé par l'évolution rapide des politiques tarifaires, tandis que Volkswagen a averti qu'elle n'avait pas encore pris en compte l'impact des nouvelles taxes dans sa guidance.

Sur les trois premiers mois de l'exercice, BMW a enregistré un Ebit de 3,14 milliards d'euros, en baisse de 23%, au plus bas depuis le premier trimestre depuis 2022. Les ventes ont reculé de 7,8% à 33,76 MdsE conduisant à un repli de la marge du segment automobile de 8,8% à 6,9%. Le consensus tablait néanmoins sur des reculs encore plus importants. Les ventes de BMW en Chine ont chuté de 17%, soit sa pire performance pour un premier trimestre depuis 2020. Point positif, les ventes de véhicules électriques ont bondi de 32% par rapport à l'année précédente et de 64% en Europe.