Thales : encore des questions ?

Thales est ferme à 158 euros ce jeudi, après avoir publié des commandes et des ventes trimestrielles meilleures que prévu, aidé par ses activités de défense : L'équipementier a présenté sur le T1 des ...

Thales est ferme à 158 euros ce jeudi, après avoir publié des commandes et des ventes trimestrielles meilleures que prévu, aidé par ses activités de défense : L'équipementier a présenté sur le T1 des prises de commandes qui ont grimpé de 46% à 5,037 Milliards d'euros, avec notamment une troisième tranche d'avions de chasse Rafale pour l'Indonésie et un système de surveillance aérienne pour un pays du Moyen-Orient.
Le chiffre d'affaires de Thales a progressé en données organiques de 7,9% à 4,421 Milliards d'euros. En moyenne les commandes étaient anticipées par les analystes à 3,650 Milliards d'euros et les ventes à 4,350 MdsE.

Le directeur financier du groupe, Pascal Bouchiat, a déclaré à cette occasion que la croissance allait "sans aucun doute se normaliser" au second semestre. Thales confirme au passage ses objectifs annuels, avec une croissance organique de son chiffre d'affaires comprise entre 4% et 6% pour rejoindre une fourchette allant de 19,7 à 20,1 MdsE.

Le dossier Atos en ligne de mire

Par ailleurs, Thales semble ouvert a une reprise ciblée d'actif stratégiques d'Atos, alors que Bruno Le Maire a annoncé dimanche que l'Etat avait envoyé à Atos une lettre d'intention afin de reprendre les activités du groupe jugées "souveraines". Il s'agit en particulier des divisions Advanced Computing, Mission-Critical Systems et Cybersecurity Products de la branche Big Data et Cybersécurité (BDS).

Interrogé sur un éventuel intérêt, le directeur financier de Thales, Pascal Bouchiat, a déclaré que le groupe pourrait se pencher sur des actifs restreints de défense si ceux-ci devenaient disponibles. "Nous ne sommes pas intéressés par BDS", a cependant répété le dirigeant... "C'est vrai que, à l'intérieur de cette activité BDS, qui est essentiellement une activité de cybersécurité plutôt que de services, il y a une activité qui est beaucoup plus modeste en termes de taille, qui est une activité défense et sécurité", a-t-il toutefois ajouté à l'agence Reuters. "Si, à un moment donné, cet actif particulier de défense et sécurité, qui représente une partie minoritaire de BDS, était à la vente, on ne s'interdirait pas de le regarder".
Rappelons que l'Etat détient 26% des actions de Thales et 35% des droits de vote... Parmi les derniers avis de brokers, Barclays est à 'pondération de marché' sur Thales avec un objectif de cours ajusté de 150 à 167 euros.